« Flags From the Old Regime » est le nom d’une exposition itinérante qui s’installe à Paris, à l’espace Djam jusqu’au 8 décembre, avant de partir pour Moscou et Barcelone en 2014.

Qui dit exposition dit artiste, et celui qui est à l’honneur de celle-ci risque de vous surprendre : Pete Doherty, l’enfant terrible du rock anglais. Et oui, monsieur Doherty est un artiste multi-facettes, multi-supports surtout.

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Cette exposition témoigne en effet d’une production artistique abondante, avec des œuvres sur toiles et papiers, mais aussi des installations et vidéos. Un bon coup de crayon, des collages, des écritures, de la peinture, du sang, Pete Doherty utilise tout ce qu’il a sous la main. Son œuvre est d’une telle intertextualité qu’elle a même fait l’objet d’une thèse à l’université de Moscou.
Pour ce qui est du message de ses œuvres, il est comme celui de ses chansons et poèmes : « spontané, enfantin, mais terriblement sérieux », comme le dit Géraldine Beigbeder, commissaire de l’exposition. D’ailleurs, elle le surnomme « Wild Genius Child »…

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Pete Doherty est un artiste libre et décalé, amoureux de poésie, des textes, des mots, des lettres tout court. Il passe des heures sur sa machine à écrire, tapant des poèmes improvisés, et ceux qui connaissent le personnage savent à quel point il est passionné de littérature et de poésie. D’ailleurs, il s’en sert très souvent de source d’inspiration, tout comme il se nourrit de l’Angleterre, ou Albion comme il aime l’appeler, et de Paris, où il vit désormais.

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Pete Doherty aime partager, échanger avec d’autres artistes. Pour cette exposition, certaines œuvres sont faites à quatre mains, dont celles d’Alizée Meurisse, avec qui il avait déjà travaillé en 2012 sur la collection capsule The Kooples. Suivant cette idée de partage, il souhaite aujourd’hui devenir l’instigateur d’une nouvelle Factory, à la Warhol, pour créer, combattre « l’asphyxiante culture » et écrire un « Manifesto ». Pete est un rebelle, ancré de contre-culture urbaine, libertaire et contestataire.

Ses œuvres témoignent de ce caractère et de sa créativité, « sans cesse en ébullition » paraît-il. Pour preuve, il nous présente pas moins d’une quarantaine d’œuvres dans cette exposition, créées entre 2012 et septembre 2013.

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Pour les découvrir, il suffit donc de se rendre à l’Espace Djam, dans le quartier de Belleville, avant le 8 décembre. Et comme c’est une galerie, les plus riches (ou fans) d’entre vous pourront même faire l’acquisition de certaines œuvres !

Written by Paola Vavasseur

Rédac Chef, amoureuse (de culture, communication et voyages) et passionnée (par les choses innovantes, intelligentes & rigolotes) !