Source : www.dailyfootballclub.fr

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Suite à notre sondage sur le 12 juillet 1998, voici la compilation des réponses à la question : «Quels sont vos souvenirs de la finale France-Brésil 1998 ?»

Camille, 26 ans : « Ah le 12 juillet 1998 ! J’avais 10 ans mais le souvenir est intact ! J’étais chez mes grands-parents avec ma cousine et même dans le tout petit village où nous regardions intensément la télévision, le bruit des klaxons s’est fait entendre ! »

Sophie, 47 ans : « Notre soirée avec ma sœur alors que nos maris gardaient les enfants !!! »

Nichanth, 28 ans : « Je me souviens avoir suivi ce match en famille, je devais avoir 12 ans. J’habitais Courbevoie à la Villa Bedu dans un appartement. Nous étions situés juste en face de la gare et on apercevait les gens passer. J’étais et suis toujours passionné par le foot et pendant la Coupe du Monde je vivais avec un ballon de foot, il ne me quittait jamais. Et je me souviens qu’à la fin du match ma mère m’avait autorisé à aller taper dans le ballon dans la cour arrière avec d’autres enfants. C’était un moment de fête et de délivrance. C’était une sensation assez drôle car on communiquait assez facilement ce soir là avec tout le monde. Chaque train klaxonnait à son passage avec des gens qui en descendaient le sourire aux lèvres ou un chant de victoire dans la bouche. C’était une sensation de nation réconciliée, de communion magique qu’on aimerait vivre tous les jours.»

Flore, 26 ans : « Dans ma famille, on ne suit absolument pas les événements sportifs. Le foot encore moins que tous les autres sports. J’ai du 12 juillet 1998 le souvenir de voitures qui klaxonnent, de gens euphoriques voire hystériques dans les rues, d’un « quatorze juillet » où retentissait le « Et 1, et 2, et 3-0 » ainsi que la chanson I will survive, que je ne connaissais pas et qui est longtemps restée liée à cet événement. Je n’avais que 10 ans à l’époque, et ce qui m’a semblé incroyable, c’est qu’on puisse se mettre dans un état pareil pour ce qui me semblait un événement bien peu important au regard du monde et de l’humanité. Que restera-t-il de ce Mondial de football dans 100, 200 ans ? Surtout quand on sait comment se sont passés les suivants ! (…) Je ne suis pas sûre que l’esprit black blanc beur qui animait le Mondial 1998 soit d’actualité. D’ailleurs, le phénomène est très vite retombé : n’oublions pas que c’est seulement quatre ans plus tard que Jean-Marie Le Pen est arrivé au second  tour des présidentielles…»

Américo, 45 ans : « Je me souviens d’être allé le lendemain sur les Champs-Elysées. Une foule de monde compacte. Avoir peur pour ma vie et mon intégrité physique. Etre heureux d’être là, de voir les joueurs et la coupe.»

Alexis, 28 ans : « Je me souviens l’avoir regardée avec mon père du début jusqu’à la fin, on était fous des buts marqués de la tête par Zizou et pour couronner le tout, un troisième but de Petit qu’on n’aurait jamais imaginé voir marquer. »

Gildas, 22 ans : « Mon premier souvenir de foot et presque vrai souvenir, dont je suis sûr qu’il a été vécu et non fantasmé. Encore des frissons quand j’entends We are the champions…»

Damien, 22 ans : « Etant âgé de 6 ans en 1998, je n’ai que peu de souvenirs de cette période. Cependant, je me souviens des années qui ont succédé l’événement pendant lesquelles je regardais jusqu’à plusieurs fois par jour la VHS retraçant le parcours des Bleus. Je connaissais tout par cœur : les commentaires, les scores, les buts… J’ai également regardé des dizaines de fois le reportage Les yeux dans les bleus. Aujourd’hui encore, il m’arrive de le regarder, d’en parler avec des amis, d’en rigoler même, à propos des mimiques des joueurs et des scènes de vies diffusées dans le reportage. L’équipe de France 98 représente pour moi les valeurs que toute équipe de foot, quelque soit le niveau, devrait posséder »

Fred, 50 ans : « J’étais au Stade. En mission, en fusion, supporters comme la presse, comme les joueurs. On sentait toute la France derrière son équipe mais cela ne s’est pas produit avant les 8e de finale, c’est monté crescendo. Le match de la finale a paru super facile, ils auraient pu marquer 5 buts. C’était de la folie en sortant du stade, en retournant sur Paris, du jamais vu, ça hurlait, ça s’embrassait. C’était aussi les portables (les débuts) avec des messages de partout. La revanche de Jacquet sur le traitement de certains journalistes, l’osmose d’une équipe à laquelle personne ne donnait deux ans avant la moindre chance, un stade tout neuf et gigantesque, les Champs Elysées, l’Elysée. Une ferveur géniale parce qu’elle se déroulait chez nous, avec cette impression d’être proche des joueurs ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.»

Jérôme, 26 ans : « La France soudée, toute en bleu-blanc-rouge, les concerts de klaxons, l’union sacrée peu importe la religion, le sexe, le statut. »

Anonyme, 23 ans : « J’étais jeune mais c’est la première fois que j’étais si heureuse de voir une équipe de sport gagner dans une ambiance hallucinante. »

Mathieu, 35 ans : « Cette finale est également marqué par le souvenir de Thierry Roland et de son émotion. »

Camille, 23 ans : « Ce fut une superbe soirée ! J’avais 7 ans, nous étions au restaurant pour l’anniversaire de mon père qui est né un 12 juillet. Je me souviens l’entendre hurler de joie lors de la victoire, c’était le plus beau cadeau d’anniversaire qu’il pouvait avoir ! Il m’a ensuite emmenée faire un tour de moto dans Paris pour fêter la victoire, les gens étaient debout sur les toits des cafés, tout le monde hurlait aux balcons ! Cette image d’euphorie totale m’a réellement marquée du haut de mes 7 ans, j’en garde un excellent souvenir ! »

Anonyme, 26 ans : « Dans ma vie, il y a deux moments dont je me souviens, où je sais où j’étais, ce que je faisais et ce que je ressentais, il s’agit du 12 juillet 1998 et du 11 septembre 2001, les deux avec des sentiments opposés bien entendu. Cependant, le fait d’avoir ce souvenir intact du lieu, du moment, des gens avec qui je me trouvais concernant un évènement qui date d’une décennie, je pense que c’est un facteur très important pour démontrer l’importance de ce qu’ils ont accompli. »

Antoine, 26 ans : «  Le 12 juillet est le plus beau jour de ma vie, ce jour est pour moi presque aussi fort que le 14 juillet. J’ai d’ailleurs participé à l’anniversaire de France 98 le 12 juillet 2008, au Stade de France. Et faut bien le dire, je voue un culte à tous les champions du monde 98. »

Jonathan, 26 ans : « Quand je revois les films sur les Bleus de 98, j’ai l’impression que c’était hier. Je tremble encore même si je connais le match par cœur. »

Kevin, 25 ans : « J’avais 9 ans, je venais d’arriver a Noirmoutier pour les vacances, avec la famille. Mon père nous emmène dans un petit restaurant, en terrasse (loin de la télé) où je ne suis resté assis que pour commander mes moules-frites (ce même plat que j’ai mangé devant Brésil-France 2006, involontairement mais ça risque de devenir une superstition). Une fois le match commencé, je suis rentré dans le resto ou des « grands » m’ont laissé une place avec eux pour suivre le match. Mémorable. »

David, 24 ans : « Petit, bien installé devant la TV avec mon Coca. Et là LE match de rêve ! Une équipe ambitieuse qui affronte le Brésil et qui domine. Puis Zizou qui libère deux fois toute la France. J’en ai encore des frissons en y repensant ! »

Bastien, 24 ans : « J’étais un peu jeune lors de la Coupe du Monde 98 pour avoir de réels souvenirs. J’avais 7 ans. J’aurais aimé être plus âgé pour pouvoir davantage profiter. Bien sûr, le 12 juillet 1998 est une date importante que je n’oublierai jamais car c’est quand même la France championne du monde ! Quand t’es petit et que t’es footeux, ça marque ! Je revois les scènes de joie que cela a provoqué à Paris et dans toute la France. C’était énorme. J’étais content et fier. Mais honnêtement, je ne suis pas plus que ça supporter de l’équipe de France. Il y a bien d’autres nations que je préfère. »

Written by Claire Faugeroux

"Y" dans l'âme, fermement décidée à prouver que sa génération a construit sa propre culture, nez collé aux écrans... ou pas !