Vous en avez rêvé dès le jour où vous avez découvert ce petit sorcier à lunettes, Warner Bros l’a fait, la revue Y l’a testé ! Rendez-vous donné pour nos deux journalistes de type moldu, Julie et Claire, à Leavesden, en banlieue de Londres, pour découvrir les coulisses des films de la saga.

(c) Claire Faugeroux.

(c) Claire Faugeroux.

Malgré un froid brumeux, on distingue, dès l’arrivée de notre navette, plusieurs hangars dont les façades sont recouvertes d’affiches des Reliques de la Mort. Dans le bus comme dans la file d’attente, où nous rencontrons de nombreux français de toutes les générations (mais en particulier la génération Y), l’euphorie est palpable. Tous les visiteurs sont accueillis avec un petit badge en édition limitée « Hogwarts in the snow », et les plus jeunes apprentis sorciers ont même droit à un passeport ! Juste après les guichets, nous découvrons le lieu où tout a commencé : le placard sous l’escalier…

(c) Julie Bisault.

(c) Julie Bisault.

Devant les yeux émerveillés des petits sorciers venus déguisés pour l’occasion, on se rend alors compte qu’on y est, enfin ! Un guide nous accueille dans une grande salle sombre avec plusieurs écrans disposés de chaque côté de la pièce. L’excitation gagne les visiteurs lorsque l’on découvre l’histoire de la saga résumée par les réalisateurs, les scénaristes et bien sûr les acteurs. La vidéo montre ainsi des milliers de fans à travers le monde qui ont été séduits par l’octalogie et qui sont venus le montrer à Harry, Hermione, Ron et les autres, une dernière fois, lors de l’avant-première des Reliques de la Mort : partie 2. On réalise, une fois encore, l’influence énorme qu’a pu avoir le petit sorcier (devenu grand !) sur toute une génération de Moldus. Et après tout, si nous avons fait tout ce chemin pour découvrir la face cachée des films, c’est que nous faisons nous aussi partie de cette fabuleuse histoire.

A la fin de cette projection, nous entrons dans une immense salle de cinéma ! Le guide nous balance alors un : « Allez, c’est parti pour un marathon des 8 films ! ». Bien que l’idée soit tentante, il n’en est rien. Nous découvrons alors notre trio de sorciers favori sur grand écran, nous présentant les studios et la visite que nous allons effectuer, le tout assorti d’extraits vidéos montrant tour à tour les anniversaires des acteurs fêtés sur le plateau, le travail des costumiers, scénaristes, accessoiristes, acteurs, maquilleurs, cascadeurs qui ont rendu l’aventure possible. Ainsi, Daniel Radcliffe nous rappelle qu’il a grandi sur ces plateaux, dans ces décors parfois éphémères, qu’il a eu la chance de rencontrer des personnes fantastiques et surtout de faire partie de cette grande famille au fil des années. En revoyant des images des acteurs à leurs débuts, on se rend compte que nous avons nous aussi grandi depuis toutes ces années qui sont passées si vite ! Mais la nostalgie cède place à la magie lorsque [spoiler] l’écran se lève pour laisser place à l’immense porte de la salle commune de Poudlard !

Et la grande salle est aussi belle que vous l’avez imaginée : un guide nous invite à étudier tous les détails des décorations, des tables, des statues. On découvre le festin de Noël de Poudlard, de la nourriture aussi vraie que nature, les différentes maisons représentées par leurs étendards et les uniformes des élèves, et bien sûr, la table des professeurs, où siègent des mannequins revêtant les costumes de Dumbledore, Maugrey Fol-Œil ou encore Hagrid. Nous levons les yeux : seul le plafond manque. Normal, nous explique l’intervenant, puisque le faux ciel qui apparaît dans les films est ensuite intégré numériquement.

Passée la salle commune, nous découvrons les costumes portés par les acteurs dans les huit films, notamment l’affreuse robe de bal de Ron dans « La Coupe de feu ». Et on peut ainsi constater que l’acteur Rupert Grint était encore un petit garçon, tandis que la robe portée par Emma Watson révèle une vraie taille de guêpe ! D’ailleurs, saviez-vous aussi que les jumeaux Weasley n’étaient pas vraiment roux, mais portaient des perruques ? Oui c’est vrai, c’est un peu choquant…

Nous pénétrons dans le premier hangar où sont présentés les décors impressionnants de la saga, à commencer par les dortoirs des élèves de Gryffondor. Nous retrouvons de nombreux objets et décors de lieux cultes : les baguettes bien sûr, une des portes de l’école, les balais de Harry, la Coupe de Feu, la hutte de Hagrid, le bureau d’Ombrage, le miroir du Riséd, la salle à manger des Weasley, les Horcruxes, le retourneur de temps, le bureau de Dumbledore… Bref, toutes ces choses qui nous ont fait croire à la magie. Mais les studios Warner ont aussi pensé à notre âme d’enfant puisqu’ils ont consacré un espace à « la magie du fond vert » où tout sorcier qui se respecte doit passer s’il veut pouvoir voler ! Plusieurs assistants Moldus sont donc chargés de faire de vous un véritable acteur en vous dirigeant alors que vous enfourchez votre balai (vêtu bien sûr de votre robe de sorcier). Il vous faudra débourser quelques unes de vos précieuses livres pour obtenir le saint Graal : une photo ou un DVD de votre envolée sauvage. Après un petit arrêt pipi (notre vessie n’est pas magique ELLE !), nous poursuivons notre visite vers le Ministère de la Magie, en croisant au passage Voldemort et Naguini attablés avec Severus et autres Mangemorts célèbres.

(c) Julie Bisault.

(c) Julie Bisault.

Il faut ensuite se diriger vers la partie extérieure de l’exposition pour poursuivre notre visite. On peut alors découvrir les pièces de l’échiquier géant, le Magicobus ainsi que Private Drive tout en sirotant une bonne Bièreaubeurre ! Et on est parti pour visiter le hall consacré aux effets spéciaux, avec entre autres, les créatures de la saga : Mandragore, troll, loup-garou, Sombral, Strangulot… certains sont même animés ! Il y a aussi les plus célèbres : Fumseck, Aragog, le Magyar à pointes, Buck l’hippogriffe et le si attachant Dobby.

Nous voilà donc parés pour aller faire un tour sur… le Chemin de Traverse ! Il a beau paraître un peu plus petit qu’au cinéma, la mise en scène et les lumières nous plongent à nouveau dans l’atmosphère si particulière que J.K. Rowling est parvenue à créer. A gauche, la banque Gringotts, un peu plus loin, la boutique de baguettes d’Ollivanders (toutes les boîtes ont d’ailleurs été confectionnées artisanalement pour les besoins du film), ainsi que l’échoppe où les sorciers peuvent s’acheter chouettes, hiboux et – pour certains – rats de compagnie. On apprécie particulièrement le magasin de farces et attrapes des frères Weasley, « Farces pour sorciers facétieux » où un personnage géant à l’effigie des jumeaux, coincé entre les étages, salue la foule de son chapeau. Il faut s’approcher des vitrines pour admirer les trouvailles de George et Fred ; dragées vomitives, fausses baguettes, oreilles à rallonge… tout l’attirail pour pouvoir jouer un bon tour à vos amis (ou sécher les cours de divination !)[1].

Nous découvrons ensuite les croquis et maquettes qui ont servi à la conception du château de Poudlard, avant de nous émerveiller devant « THE » bouquet final : la reproduction géante de l’école des sorciers, celle-là même qui a été utilisée pour les plans extérieurs au cinéma, comme pour l’arrivée des tous jeunes Harry, Ron et Hermione lors de leur première année. Après un selfie de circonstance, nous quittons à regret les studios, en terminant par quelques achats à la boutique (retourneur de temps, dragées surprises, étendard de Gryffondor… normal quoi !). Dur dur de retourner à la vie de Moldues… on reviendra Harry, promis !

Si vous aussi, vous voulez profiter d’une journée magique près de Londres, on vous recommande de surveiller les bons plans sur Vente-privée, notamment via Novo Travel, qui propose des weekends comprenant les billets d’entrée, une nuit dans un hôtel à proximité, le transport en navette jusqu’au parc, et aussi, dans certains cas, le trajet en car, de votre ville jusqu’à Londres ou Watford ! Plus d’informations sur novo.travel.

[1] A noter, si vous vous rendez à Londres : faites donc un tour à Leadenhall Market, qui a également servi de décor pour le chemin de Traverse. On en a même parlé dans notre numéro « 100% British » !

Julie Bisault et Claire Faugeroux.

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Written by LA REVUE Y