Les yeux et les oreilles grands ouverts, on vous donne la liste des films à voir chaque semaine… avant même que nous les ayons vus ! Cette sélection purement subjective se base rigoureusement sur nos perceptions des affiches, bandes annonces, critiques lues dans la presse, sur internet et toutes autres informations sur lesquelles nous sommes tombés, de façon plus ou moins inopinée.

À voir parmi les sorties cinéma du mercredi 11 mars 2015 :

The Voices

Thriller comique germano-américain réalisé par Marjane Satrapi, avec Ryan Reynolds, Gemma Arterton et Anna Kendrick (1h49).

Particularités ? C’est un film hybride, entre thriller horrifique, comédie et comédie romantique, avec pour sujet principal la schizophrénie. C’est la première fois que Marjane Satrapi réalise un film de ce genre. Auparavant elle a réalisé Persepolis ou encore Les Beaux Gosses : vraiment très différents ! Le générique de fin est une vraie pépite (« Sing a happy song, sing a happy song… lalalalala lalalalala…« )

Le synopsis : « Jerry vit à Milton, petite ville américaine bien tranquille où il travaille dans une usine de baignoires. Célibataire, il n’est pas solitaire pour autant dans la mesure où il s’entend très bien avec son chat, M. Moustache, et son chien, Bosco. Jerry voit régulièrement sa psy, aussi charmante que compréhensive, à qui il révèle un jour qu’il apprécie de plus en plus Fiona – la délicieuse Anglaise qui travaille à la comptabilité de l’usine. Bref, tout se passe bien dans sa vie plutôt ordinaire – du moins tant qu’il n’oublie pas de prendre ses médicaments… »

White Shadow

Drame germano-italo-tanzanien réalisé par Noaz Deshe, avec Hamisi Bazili, James Gayo et Salum Abdallah (1h55).

Particularités ? Noaz Deshe a, pour ce film, assuré les rôles de réalisateur, scénariste, producteur, directeur de la photographie, monteur et compositeur. Du coup, le générique de fin ne doit pas être bien long ! Le producteur délégué du film est le très célèbre Ryan Gosling ! Ce film a reçu le Lion du futur (pour la meilleure première œuvre) au Festival de Venise 2014, ainsi qu’une mention spéciale du jury pour le prix du Meilleur Réalisateur au festival du film de San Francisco. 

Le synopsis : « En Tanzanie, en 2008, les albinos étaient persécutés. Des médecins « sorciers » offraient de grosses sommes pour se procurer des parties de leurs corps pour leurs potions magiques. Entre 2008 et 2010, plus de 200 homicides liés à ces pratiques de sorcellerie ont été commis. Le film raconte l’histoire d’Alias, un jeune albinos qui, après avoir assisté au meurtre de son père, est envoyé par sa mère à la ville, où son oncle Kosmos lui offre le refuge. Tandis qu’il vend des lunettes, des DVD et des téléphones portables pour gagner sa vie, le jeune homme ne tarde pas à traverser l’épreuve, à fleur de peau, de la difficulté de la vie et de la différence. »

 

1001 grammes

Drame franco-germano-norvégien réalisé par Bent Hamer, avec Ane Dahl Torp, Laurent Stocker et Hildegun Riise (1h30).

Particularités ? Ce n’est pas une comédie, mais l’humour est très présent dans ce film. Pour ce film, le réalisateur s’est beaucoup documenté sur les poids et mesures, notamment auprès du Bureau International des Poids et Mesures (Oui, ça existe !). Bent Hamer s’est amusé à glisser tout au long du film des dictons évoquants poids. À vous de tendre l’oreille !

Le synopsis : « Lorsque Marie, une scientifique norvégienne, assiste à un séminaire sur le poids réel du kilo à Paris, c’est son propre étalon de la déception, du chagrin, et surtout de l’amour, qui se retrouve sur la balance. »

 

À la folie

Documentaire japo-franco-hong-kongais (ça se dit comme ça ?) réalisé par Wang Bing, avec des acteurs inconnus (3h47).

Particularités ? 3h47 de documentaire… ça fait un peu peur. Mais il a réellement l’air passionnant, se plongeant dans un hôpital où sont enfermés, ensemble, personnes aux troubles psychiques et opposants au gouvernement chinois. Le réalisateur ne s’est donné aucune limite pour ce film, ce qui explique peut-être les 300h de rush sur lesquelles il a du travailler !

Le synopsis : « Un hôpital psychiatrique du sud-ouest de la Chine. Une cinquantaine d’hommes vivent enfermés traînant leur mal-être du balcon circulaire grillagé à leur chambre collective. Ces malades, déviants ou opposants, éprouvent au quotidien leur résistance physique et mentale à la violence d’une liberté restreinte. Wang Bing nous plonge dans la « folie » de la Chine contemporaine. »

 

Ne tombez pas dans le piège, n’allez pas voir :

Lazarus Effect : Parce qu’on dirait un énième film d’horreur sans saveur, essayant d’être malin et effrayant mais au final… on y meurt d’ennui.

Et si vous l’avez loupé la semaine dernière :

Inherent Vice

Comédie américaine réalisée par Paul Thomas Anderson, avce Joaquin Phoenix, Josh Brolin et Owen Wilson (2h29).

Particularités ? Il s’agit de l’adaptation du livre Vice Caché de Thomas Pynchon, qui est lui-même inspiré du cinéma ! Il existe dans le film un personnage nommé Sortilège dont on n’entend que la voix. Comme tous les autres films de Paul Thomas Anderson (dont There Will Be Blood), Inherent Vice a été tourné en Californie, la plupart du temps dans des décors naturels.

Le synopsis : « L’ex-petite amie du détective privé Doc Sportello surgit un beau jour, en lui racontant qu’elle est tombée amoureuse d’un promoteur immobilier milliardaire : elle craint que l’épouse de ce dernier et son amant ne conspirent tous les deux pour faire interner le milliardaire… Mais ce n’est pas si simple… C’est la toute fin des psychédéliques années 60, et la paranoïa règne en maître. Doc sait bien que, tout comme « trip » ou « démentiel », « amour » est l’un de ces mots galvaudés à force d’être utilisés – sauf que celui-là n’attire que les ennuis. »

Bonne(s) séance(s) et à la semaine prochaine !

Written by Paola Vavasseur

Rédac Chef, amoureuse (de culture, communication et voyages) et passionnée (par les choses innovantes, intelligentes & rigolotes) !