On ne présente plus la série des Batman Arkham, véritable pilier vidéoludique à la troisième personne, ayant réinventé au fil des épisodes les phases de combat dans des ambiances toujours plus obscures et intenses.
Du 17 au 24 juin 2015, Warner Bros et DC Entertainment organisent à Paris, à la Maison Muller, une exposition sur le thème de Batman : Arkham Knights ! « Batman, sous le masque et la cape » est l’occasion pour les visiteurs de découvrir les masques et costumes du Chevalier Noir, revisités par des artistes tels que les street artistes M. Chat et C215, le pâtissier Guillaume Sanchez et la décoratrice Marianne Guedin. En plus, vous pouvez y découvrir des oeuvres originales du French Paper Art Club, un dénicheur de sérigraphies liées au monde de la musique et des arts urbains, ainsi que de nombreuses animations ! L’occasion pour nous de vous montrer quelques œuvres de l’exposition et de revenir sur l’histoire d’Arkham…
La série « Arkham », développée par les studios Rocksteady, débute en 2009 avec Batman : Arkham Asylum, et déjà, les records sont là. Le jeu s’écoule à plus de 3 millions d’exemplaires, et remporte plusieurs fois la récompense « Jeu de l’année » …
La recette du succès ? Une ambiance envoûtante aux accents néo-gothiques, un gameplay aux petits oignons rendant les combats aussi dynamiques qu’addictifs, le tout guidé par un scénario noir et violent, où l’on suit Batman se dépatouiller comme il peut face aux super méchants historique de la série, comme l’Épouvantail, Bane, Poison Ivy, et évidemment… le Joker ! Le tout se déroulant au sein de l’asile d’Arkham, plongé dans un bain de sang après que le Joker ait pris le contrôle de ce dernier.
En 2011, la suite inévitable de cet énorme succès commercial, Batman : Arkham City, voit le jour. Porté par l’engouement de son prédécesseur, l’épisode balaye d’un revers de la main les rares défauts descellés dans Asylum, en proposant une map beaucoup plus vaste, et corrige les divers bugs qui pouvaient parfois gâcher un peu le plaisir du joueur… Pour l’histoire, et comme son nom l’indique, Batman se retrouve malgré lui piégé dans les bas quartiers de Gotham, réquisitionnés par le nouveau maire pour servir de prison (« Arkham City »), devenue très vite hors de contrôle.
Sublimant l’expérience de jeu et dévoilant une histoire encore plus mature et sombre, Arkham City n’est pas tombé dans le piège de beaucoup de séries ces dernières années : se reposer sur le succès du premier épisode et livrer des suites fainéantes. Arkham a, c’est mon impression, encore plus travaillé et soigné son concept au fil du temps. Et le succès s’en ressent, puisque le jeu remporte (à nouveau) la récompense du meilleur jeu de l’année, et annonce des ventes dépassant les 6 millions d’exemplaires, à peine deux ans après sa sortie…
En 2013, le troisième épisode, Arkham Origins, se lance. Origins, « origins », cela fait un chouia penser à un prequel, non ? Mais si, vous savez, les suites qui ne sont pas vraiment des suites, mais des suites racontant l’origine des personnages, leurs racines, bref, tout ce qui arrive AVANT le premier épisode d’une série… Et souvent, ces épisodes préliminaires, arrivant comme un cheveu sur la soupe de séries en bout de course, sonnent comme des productions aux enjeux plus commerciaux qu’artistiques. Tout l’inverse de la série Arkham, qui sort tout juste de deux énormes succès commerciaux, mais dont le concept pointe déjà le bout de son nez à la fin d’Arkham City.
Origins, donc, développé non plus par Rocksteady mais pas Warner Bros, nous fait retourner 6 ans avant Arkham Asylum, alors que Batman n’est justicier que depuis deux années, et donc encore très impulsif et inexpérimenté. Plutôt bien reçu, ce prequel m’a tout de même quelque peu déçu, il a peut être été victime de la pression et de l’exigence des joueurs suite au niveau fixé par Rocksteady. Pas de quoi gâcher le plaisir tout de même !
Bref, entre Origins et aujourd’hui, il s’est passé beaucoup de choses, comme le lancement tonitruant des consoles next gen. L’occasion pour la série Arkham d’infiltrer la PS4, la Xbox One et le PC avec Batman : Arkham Knight ! Le jeu, à paraître le 23 juin 2015, s’annonce déjà comme un des plus gros lancements de l’année, développé par… Rocksteady Studios, qui revient à l’attaque pour nous présenter les aventures de Batman un an après Arkham City. Le pitch de cet ultime épisode de la trilogie de Rocksteady est simple : Après des menaces d’attaques chimiques de l’Épouvantail, le maire de Gotham fait évacuer la ville, la laissant aux mains des méchants qui n’ont qu’une envie, se faire Batman. Outre des graphismes résolument améliorés (logique !), Rocksteady a mis au point une Batmobile ultra-efficace, qui fera office de compagnon privilégié de notre super-héros ! Point de vue gameplay, celui-ci a bénéficié d’une petite cure de rajeunissement, donnant aux personnages des mouvements plus fluides et dynamiques. Bref, on a hâte !
Batman, sous le masque et la cape
Du 17 au 24 juin 2015
Maison Muller
6, rue Muller
75018 Paris
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