Les yeux et les oreilles grands ouverts, on vous donne la liste des films à voir chaque semaine… avant même que nous les ayons vus ! Cette sélection purement subjective se base rigoureusement sur nos perceptions des affiches, bandes annonces, critiques lues dans la presse, sur internet et toutes autres informations sur lesquelles nous sommes tombés, de façon plus ou moins inopinée.

À voir parmi les sorties cinéma du mercredi 15 juillet 2015 :

La femme au tableau

Drame américano-britannique réalisé par Simon Curtis, avec Helen Mirren, Ryan Reynolds et Daniel Brühl (1h50).

Le synopsis : « Lorsqu’il fait la connaissance de Maria Altmann, un jeune avocat de Los Angeles est loin de se douter de ce qui l’attend… Cette septuagénaire excentrique lui confie une mission des plus sidérantes : l’aider à récupérer l’un des plus célèbres tableaux de Gustav Klimt, exposé dans le plus grand musée d’Autriche, dont elle assure que celui-ci appartenait à sa famille ! D’abord sceptique, le jeune avocat se laisse convaincre par cette attachante vieille dame tandis que celle-ci lui raconte sa jeunesse tourmentée, l’invasion nazi, la spoliation des tableaux de sa famille, jusqu’à sa fuite aux Etats-Unis. Mais l’Autriche n’entend évidemment pas rendre la « Joconde autrichienne » à sa propriétaire légitime… Faute de recours, ils décident d’intenter un procès au gouvernement autrichien pour faire valoir leur droit et prendre une revanche sur l’Histoire. »

Particularités ? Ce film est inspiré d’une histoire vraie, Maria Altmann a vraiment existé. Le vrai Schoenberg, avocat de Maria Altman s’est impliqué dans le film et a permis au scénariste de rester au plus près de ce qui s’est réellement passé, notamment au niveau juridique.

La Isla Minima

Policier espagnol réalisé par Alberto Rodriguez, avec Raúl Arévalo, Javier Gutiérrez (II) et Antonio de la Torre (1h44).

Le synopsis : « Deux flics que tout oppose, dans l’Espagne post-franquiste des années 1980, sont envoyés dans une petite ville d’Andalousie  pour enquêter sur l’assassinat sauvage de deux adolescentes pendant les fêtes locales. Au coeur des marécages de cette région encore ancrée dans le passé, parfois jusqu’à l’absurde et où règne la loi du silence,  ils vont devoir surmonter leurs différences pour démasquer le tueur. »

Particularités ? Le crime qui est l’intrique principale du film s’inspire largement et librement de celui qui apparaît dans le roman « 2666 » écrit par Roberto Bolaño. Le tournage a eu lieu en Andalousie, avec son climat brûlant (plus de 40°) et des aléas tels d’une invasion de moustiques et pas de pluie. Ce film a été très bien accueilli et a remporté en Espagne 10 « Goya », qui sont l’équivalent des César français.

Le garçon invisible

Film fantastique franco-italien réalisé par Gabriele Salvatores, avec Ludovico Girardello, Valeria Golino et Fabrizio Bentivoglio (1h40).

Le synopsis : « Michele habite dans une ville tranquille au bord de la mer. On ne peut pas dire qu’il soit très aimé à l’école, ce n’est pas un bon élève et il n’excelle dans aucun sport. Mais au fond, ça lui est égal. Il lui suffirait d’être remarqué par Stella, la fille qu’il ne peut pas s’empêcher de regarder en classe même s’il a le sentiment d’être totalement transparent à ses yeux. Et puis voilà qu’un jour, une découverte extraordinaire vient bouleverser son train-train quotidien : Michele se regarde dans le miroir et découvre qu’il est invisible. L’aventure la plus incroyable de sa vie va commencer. »

Particularités ? Le réalisateur a cherché à évoquer le thème de l’adolescence par le biais d’un sujet fantastique pour le rendre plus accessible. Ici, l’invisibilité sert de métaphore à la puberté ! Ce film a été décliné en comic-book, à la manière des Marvel, et va sortir en roman. Pour son héros, le réalisateur a choisi un « superpouvoir de l’âme », bien différent de tous les autres. Il rend exceptionnel, mais est très intime et discret.

 

Ne tombez pas dans le piège, n’allez pas voir :

Cette semaine vous êtes libres ! Allez tout voir, même Ant-man ! Des fourmies superpuissantes n’ont jamais fait de mal à personne, si ?

Et si vous l’avez loupé la semaine dernière :

Amy

Documentaire américain réalisé par Asif Kapadia, avec Amy Winehouse, Mark Ronson, Tony Bennett (2h07)

Le synopsis : « Dotée d’un talent unique au sein de sa génération, Amy Winehouse a immédiatement capté l’attention du monde entier. Authentique artiste jazz, elle se servait de ses dons pour l’écriture et l’interprétation afin d’analyser ses propres failles. Cette combinaison de sincérité à l’état brut et de talent ont donné vie à certaines des chansons les plus populaires de notre époque. Mais l’attention permanente des médias et une vie personnelle compliquée associées à un succès planétaire et un mode de vie instable ont fait de la vie d’Amy Winehouse un château de cartes à l’équilibre précaire.Le grand public a célébré son immense succès tout en jugeant à la hâte ses faiblesses. Ce talent si salvateur pour elle a fini par être la cause même de sa chute. Avec les propres mots d’Amy Winehouse et des images inédites, Asif Kapadia nous raconte l’histoire de cette incroyable artiste, récompensée par six Grammy Awards. »

Particularités ? Ce documentaire a été présenté et chaleureusement accueilli en séance de minuit au Festival de Cannes 2015. Le réalisateur n’était pas un proche d’Amy Winehouse, ni même un fan. Il s’est beaucoup documenté et a fait des centaines d’entretiens, parfois avec des proches réticents. Il en ressort un documentaire extrêmement bien fait et racontant l’histoire de l’artiste de manière bien différente de ce que l’on a déjà pu lire, par exemple dans le livre écrit par son père, Mitch Winehouse… Les vidéos sont souvent des archives filmées au camescope ou téléphone montrant des bribes de la vie d’Amy. Bref, à voir absolumen

 

Bonne(s) séance(s) et à la semaine prochaine !

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Written by Paola Vavasseur

Rédac Chef, amoureuse (de culture, communication et voyages) et passionnée (par les choses innovantes, intelligentes & rigolotes) !