Les yeux et les oreilles grands ouverts, on vous donne la liste des films à voir au ciné chaque semaine… avant même que nous les ayons vus ! Cette sélection purement subjective se base rigoureusement sur nos perceptions des affiches, bandes annonces, critiques lues dans la presse, sur internet et toutes autres informations sur lesquelles nous sommes tombés, de façon plus ou moins inopinée.

À voir parmi les sorties cinéma du mercredi 6 janvier 2016 :

Les huit salopards

Western américain réalisé par Quentin Tarantino, avec Samuel L. Jackson, Kurt Russell et Jennifer Jason Leigh (2h48).

Le synopsis : « Quelques années après la Guerre de Sécession, le chasseur de primes John Ruth, dit Le Bourreau, fait route vers Red Rock, où il conduit sa prisonnière Daisy Domergue se faire pendre. Sur leur route, ils rencontrent le Major Marquis Warren, un ancien soldat lui aussi devenu chasseur de primes, et Chris Mannix, le nouveau shérif de Red Rock. Surpris par le blizzard, ils trouvent refuge dans une auberge au milieu des montagnes, où ils sont accueillis par quatre personnages énigmatiques : le confédéré, le mexicain, le cowboy et le court-sur-pattes. Alors que la tempête s’abat au-dessus du massif, l’auberge va abriter une série de tromperies et de trahisons. L’un de ces huit salopards n’est pas celui qu’il prétend être ; il y a fort à parier que tout le monde ne sortira pas vivant de l’auberge de Minnie…»

Particularités ? L’affiche du film avec la calèche et une trainée de sang est une référence à celle du western mythique La Chevauchée Fantastique, réalisé par John Ford, avec John Wayne. Lorsque son scénario avait fuité en janvier 2014, Tarantino avait dit qu’il renonçait à réaliser ce film. Il en a finalement fait une lecture publique à Los Angeles et a pensé à en faire une pièce de théâtre avant de se décider à en faire un film. Le tournage à eu lieu dans les Rocheuses, dans l’État du Colorado. C’est le 4ème film de Tarantino dans lequel joue Samuel L. Jackson. Le film a été tourné dans un format utilisé pour la dernière fois en 1966 : en Ultra Panavision 70 mm.

Janis

Documentaire américain réalisé par Amy Berg (1h46).

Le synopsis : « Janis Joplin est l’une des artistes les plus impressionnantes et une des plus mythiques chanteuses de rock et de blues de tous les temps. Mais elle était bien plus que cela : au-delà de son personnage de rock-star, de sa voix extraordinaire et de la légende, le documentaire Janis nous dépeint une femme sensible, vulnérable et puissante. C’est l’histoire d’une vie courte, mouvementée et passionnante qui changea la musique pour toujours.»

Particularités ? Le surnom de Janis Joplin est la Pearl. La réalisatrice a travaillé pendant 7 ans pour rassembler des documents encore inédits sur l’artiste. Le film est composé d’interviews de ses proches mais aussi de nombreuses images d’archives. Cat Power prête sa voix au documentaire pour lire certaines correspondances épistolaires, et non pas pour chanter.

Arrêtez-moi là

Drame français réalisé par Gilles Bannier, avec Reda Kateb, Léa Drucker et Gilles Cohen (1h34).

Le synopsis : « Chauffeur de taxi à Nice, Samson Cazalet, la trentaine, charge une cliente ravissante à l’aéroport. Un charme réciproque opère. Le soir même, la fille de cette femme disparaît et des preuves accablent Samson. Comment convaincre de son innocence lorsqu’on est le coupable idéal ? »

Particularités ? Ce film est adapté d’une histoire vraie américaine, déjà décrite dans un livre de Iain Levison. Il s’agit en quelque sorte d’une critique de certaines personnes qui ne font pas correctement leur travail. Les passages carcéraux ont été tournés dans une vraie prison, à Toulon, avec donc du vrai personnel et de vrais détenus.

Ne tombez pas dans le piège, n’allez pas voir :

La fille du patron : Bon, ok, je suis sûre que ça peut plaire. Mais ce film a l’air plein de clichés que l’on peut deviner même sans avoir vu la bande annonce en entier…

Et si vous l’avez loupé la semaine dernière :

Je compte sur vous

Thriller français réalisé par Pascal Elbé, avec Vincent Elbaz, Julie Gayet et Zabou Breitman (1h38).

Le synopsis : « Un homme, un téléphone portable, plusieurs millions d’euros dérobés, une quarantaine d’établissements bernés. Drogué à l’adrénaline que ses arnaques lui procurent, Gilbert Perez manipule et trompe ses victimes avec brio en se faisant passer tour à tour pour leur président puis un agent de la DGSE. Il rêve d’offrir à sa femme Barbara une vie normale, mais insatiable et sans limite, sa folie le mènera à sa perte

Particularités ? Ce film est inspiré de l’histoire vraie de Gilbert Chikli, qui a détourné plusieurs milliers d’euros en 2005 et 2006. Il est actuellement réfugié en Israël, malgré une condamnation en France. Le réalisateur a rencontré cet homme, mais ce n’est pas tout à fait un biopic. Des images dramatiques réelles sont adroitement mêlées à des scènes humoristiques de fiction.

Bonne(s) séance(s) et à la semaine prochaine !

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Written by Paola Vavasseur

Rédac Chef, amoureuse (de culture, communication et voyages) et passionnée (par les choses innovantes, intelligentes & rigolotes) !