Les yeux et les oreilles grands ouverts, on vous donne la liste des films à voir au ciné chaque semaine… avant même que nous les ayons vus ! Cette sélection purement subjective se base rigoureusement sur nos perceptions des affiches, bandes annonces, critiques lues dans la presse, sur internet et toutes autres informations sur lesquelles nous sommes tombés, de façon plus ou moins inopinée.

À voir parmi les sorties cinéma du mercredi 2 mars 2016 :

Moonwalkers

Comédie britannique réalisée par Antoine Bardou-Jacquet, avec Ron Perlman, Rupert Grint et Robert Sheehan (1h47).

Le synopsis : « Juillet 1969, Tom Kidman, l’un des meilleurs agents de la CIA de retour du Vietnam, est envoyé à Londres pour rencontrer Stanley Kubrick et le convaincre de filmer un faux alunissage au cas où la mission Apollo 11 échouerait. Kidman ne trouve pas Kubrick, mais il tombe sur Jonny, le manager raté d’un groupe de rock hippie. Tout les oppose, mais ils n’auront pas d’autre choix que de travailler ensemble, remplacer Kubrick, tromper la CIA, éviter les drogues hallucinogènes et sauver leur vie en montant la plus grosse supercherie de l’histoire. »

Particularités ? L’idée de ce film est née du flot de théories fumeuses apparaissant sur internet au moment où le réalisateur cherchait des images des premiers hommes sur la Lune pour son fils. Ecrit sur une dizaine de page, le scénario de Moonwalkers tourne en dérision la théorie du complot dans son ensemble, nourrie de peur et d’ignorance.

Un Vrai Faussaire

Documentaire français réalisé par Jean-Luc Leon, avec Guy Ribes (1h30).

Le synopsis : « Peintre de talent et voyou, Guy Ribes, 65 ans, est le plus prolifique des faussaires Français recensés à ce jour ayant inondé le marché de l’art pendant 30 ans. En 2005, la police a saisi plus d’une centaine de ses « faux » et en 2010 le Tribunal de Créteil l’a condamné à trois ans de prison, dont un an ferme. Guy Ribes n’a jamais rien copié. Ses Picasso, ses Matisse, ses Chagall, et autres Léger ont l’apparence trompeuse du « vrai » et égalent leurs inspirateurs. Mais combien de faux de sa main, authentifiés par des experts, vivent encore aux murs des collectionneurs, des galeries ou des musées ? Et dans les pages de catalogues raisonnés ? Guy Ribes nous livre les secrets de fabrication de ses «balourds » contant, avec une gouaille de marlou, une vie de flambe, de plaisir et d’arnaques. La dernière, celle qui l’a fait tomber, sort tout droit d’une série noire. On y croise une veuve bidon, de faux héritiers, un « pigeon » Suisse collectionneur et des marchands sans scrupules. Le policier qui l’a arrêté, le procureur, l’expert judiciaire et un collectionneur floué révèlent les autres facettes de ce personnage incroyable, qu’on pourrait croire sortir tout droit d’une fiction… Tout au long du film, le pinceau de Guy Ribes crée sous nos yeux une toile qui semble être de la main des maitres qui l’ont inspiré. »

Particularités ? C’est grâce à la condamnation en 2010 de Guy Ribes que ce dernier a accepté de se laisser filmer pour le documentaire, ne craignant plus la justice… Inspiré de Vérités et Mensonges d’Orson Welles, le documentaire navigue autour de la frontière ténue qui sépare vrai et faux. Guy Ribes vit aujourd’hui de la vente de ses vrais tableaux, preuve que le faux a sa part de vrai ?

Ne tombez pas dans le piège, n’allez pas voir :

Célibataire, Mode d’emploi : La comédie incontournable de ce début d’année si vous souhaitez passer à côté de ce que le cinéma a à offrir de meilleur. Adoré par Public (oui oui !), Célibataire, Mode d’Emploi me fait déjà regretter les 2 minutes 15 perdues à écrire à son sujet.

Et si vous l’avez loupé la semaine dernière :

The revenant

Film d’aventure américain réalisé par Alejandro Gonzalez Iñárritu, avec Leonardo DiCaprio, Tom Hardy et Domhnall Gleeson (2h36).

Le synopsis : « Dans une Amérique profondément sauvage, Hugh Glass, un trappeur, est attaqué par un ours et grièvement blessé. Abandonné par ses équipiers, il est laissé pour mort. Mais Glass refuse de mourir. Seul, armé de sa volonté et porté par l’amour qu’il voue à sa femme et à leur fils, Glass entreprend un voyage de plus de 300 km dans un environnement hostile, sur la piste de l’homme qui l’a trahi. Sa soif de vengeance va se transformer en une lutte héroïque pour braver tous les obstacles, revenir chez lui et trouver la rédemption. »

Particularités ? Le budget de ce film est colossal : 125 millions de dollars. Il s’agit du 3ème western dans lequel joue Leonardo DiCaprio, et du film le plus difficile de sa carrière. Ce dernier a du choisir entre incarner ce personnage ou Steve Jobs. Il a choisi The Revenant ! Lors de sa sortie, la bande annonce a été vue près de 7 millions de fois en 36 heures. Le tournage a duré 9 mois, au lieu des 80 jours initialement prévus, à cause de la météo et de l’exigence de tourner uniquement en lumières naturelles. De ce fait, Tom Hardy a du abandonner son rôle dans le film Suicide Squad, les tournages se chevauchant.

Bonne(s) séance(s) et à la semaine prochaine !

cinema-larevuey-87

Written by Paola Vavasseur

Rédac Chef, amoureuse (de culture, communication et voyages) et passionnée (par les choses innovantes, intelligentes & rigolotes) !