Les yeux et les oreilles grands ouverts, on vous donne la liste des films à voir au ciné chaque semaine… avant même que nous les ayons vus ! Cette sélection purement subjective se base rigoureusement sur nos perceptions des affiches, bandes annonces, critiques lues dans la presse, sur internet et toutes autres informations sur lesquelles nous sommes tombés, de façon plus ou moins inopinée.

À voir parmi les sorties cinéma du mercredi 9 mars 2016 :

Room

Drame canado-irlandais réalisé par Lenny Abrahamson, avec Brie Larson, Jacob Tremblay et Joan Allen (1h58).

Le synopsis : « Jack, 5 ans, vit seul avec sa mère, Ma. Elle lui apprend à jouer, à rire et à comprendre le monde qui l’entoure. Un monde qui commence et s’arrête aux murs de leur chambre, où ils sont retenus prisonniers, le seul endroit que Jack ait jamais connu. L’amour de Ma pour Jack la pousse à tout risquer pour offrir à son fils une chance de s’échapper et de découvrir l’extérieur, une aventure à laquelle il n’était pas préparé. »

Particularités ? Il s’agit de l’adaptation du livre écrit par Emma Donoghue et inspiré de l’affaire Fritzl et de celle de Jaycee Lee Dugard. Le film a été tourné au Canada. Brie Larson s’est isolée du monde pendant 1 mois afin d’entrer au mieux dans son personnage. L’un des personnage est nommé « Old Nick », surnom donné au diable dans une ancienne croyance chrétienne.

The Assassin

Film d’action taïwanais réalisé par Hou Hsiao-Hsien, avec Shu Qi, Chang Chen et Yun Zhou (1h45).

Le synopsis : « Chine, IX siècle. Nie Yinniang revient dans sa famille après de longues années d’exil.  Son éducation a été confiée à une nonne qui l’a initiée dans le plus grand secret aux arts martiaux. Véritable justicière, sa mission est d’éliminer les tyrans. A son retour, sa mère lui remet un morceau de jade, symbole du maintien de la paix entre la cour impériale et la province de Weibo, mais aussi de son mariage avorté avec son cousin Tian Ji’an. Fragilisé par les rebellions, l’Empereur  a tenté de reprendre le contrôle en s’organisant en régions militaires, mais les gouverneurs essayent désormais de les soustraire à son autorité. Devenu gouverneur de la province de Weibo, Tian Ji’an décide de le défier ouvertement. Alors que Nie Yinniang a pour mission de tuer son cousin, elle lui révèle son identité en lui abandonnant le morceau jade. Elle va devoir choisir : sacrifier l’homme qu’elle aime ou rompre pour toujours avec  « l’ordre des Assassins ». »

Particularités ? Ce film a reçu le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2015. Le réalisateur a tout fait pour qu’il n’y ait pas d’anachronismes… tout en mettant à l’écran de vrais paysans contemporains. Le film est tourné entièrement en décors réels en Chine, sans aucun gros plan.

Des nouvelles de la planète Mars

Comédie franco-belge réalisée par Dominik Moll, avec François Damiens, Vincent Macaigne et Veerle Baetens (1h41).

Le synopsis : « Philippe Mars, ingénieur informaticien divorcé, essaye tant bien que mal de mener une vie tranquille, entre un fils collégien devenu subitement végétarien, une fille lycéenne obsédée par la réussite, une soeur artiste peintre aux œuvres terriblement impudiques et une ex-femme qui bosse à la télé… L’irruption accidentelle de Jérôme, un collègue légèrement perturbé, achève de transformer son existence en chaos. Mais dans un monde qui a perdu la raison, la folie est-elle vraiment si mauvaise conseillère ? »

Particularités ? Dominik Moll et Gilles Marchand avaient déjà travaillé ensemble pour le cultissime « Harry, un ami qui vous veut du bien ». Ici le personnage de Jérôme se rapproche d’ailleurs de celui d’Harry, toutefois en version un peu moins menaçante. Le réalisateur a voulu que ce film donne l’impression aux spectateurs d’être dans une sorte de cauchemar joyeux.

Ne tombez pas dans le piège, n’allez pas voir :

Divergente 3 : Dernier volet de la saga pré-mâchée, au combien inutile, pour ados, Divergente 3 tombe mal en sortant cette semaine. En effet, il y a de bons films à voir avant !

Et si vous l’avez loupé la semaine dernière :

Un Vrai Faussaire

Documentaire français réalisé par Jean-Luc Leon, avec Guy Ribes (1h30).

Le synopsis : « Peintre de talent et voyou, Guy Ribes, 65 ans, est le plus prolifique des faussaires Français recensés à ce jour ayant inondé le marché de l’art pendant 30 ans. En 2005, la police a saisi plus d’une centaine de ses « faux » et en 2010 le Tribunal de Créteil l’a condamné à trois ans de prison, dont un an ferme. Guy Ribes n’a jamais rien copié. Ses Picasso, ses Matisse, ses Chagall, et autres Léger ont l’apparence trompeuse du « vrai » et égalent leurs inspirateurs. Mais combien de faux de sa main, authentifiés par des experts, vivent encore aux murs des collectionneurs, des galeries ou des musées ? Et dans les pages de catalogues raisonnés ? Guy Ribes nous livre les secrets de fabrication de ses «balourds » contant, avec une gouaille de marlou, une vie de flambe, de plaisir et d’arnaques. La dernière, celle qui l’a fait tomber, sort tout droit d’une série noire. On y croise une veuve bidon, de faux héritiers, un « pigeon » Suisse collectionneur et des marchands sans scrupules. Le policier qui l’a arrêté, le procureur, l’expert judiciaire et un collectionneur floué révèlent les autres facettes de ce personnage incroyable, qu’on pourrait croire sortir tout droit d’une fiction… Tout au long du film, le pinceau de Guy Ribes crée sous nos yeux une toile qui semble être de la main des maitres qui l’ont inspiré. »

Particularités ? C’est grâce à la condamnation en 2010 de Guy Ribes que ce dernier a accepté de se laisser filmer pour le documentaire, ne craignant plus la justice… Inspiré de Vérités et Mensonges d’Orson Welles, le documentaire navigue autour de la frontière ténue qui sépare vrai et faux. Guy Ribes vit aujourd’hui de la vente de ses vrais tableaux, preuve que le faux a sa part de vrai ?

Bonne(s) séance(s) et à la semaine prochaine !

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Written by Paola Vavasseur

Rédac Chef, amoureuse (de culture, communication et voyages) et passionnée (par les choses innovantes, intelligentes & rigolotes) !