Les yeux et les oreilles grands ouverts, on vous donne la liste des films à voir au ciné chaque semaine… avant même de les avoir vu ! Cette sélection purement subjective se base rigoureusement sur nos perceptions des affiches, bandes annonces, critiques lues dans la presse, sur internet et toutes autres informations sur lesquelles nous sommes tombés, de façon plus ou moins inopinée.

À voir parmi les sorties ciné du mercredi 21 septembre 2016 :

Juste la fin du monde

Drame réalisé par Xavier Dolan, avec Gaspard Ulliel, Nathalie Baye et Léa Seydoux (1h35).

Le synopsis : « Après douze ans d’absence, un écrivain retourne dans son village natal pour annoncer à sa famille sa mort prochaine. Ce sont les retrouvailles avec le cercle familial où l’on se dit l’amour que l’on se porte à travers les éternelles querelles, et où l’on dit malgré nous les rancœurs qui parlent au nom du doute et de la solitude.  »

Particularités ? À l’origine le rôle de Vincent Cassel devait être tenu par Reda Kateb. Il s’agit de l’adaptation d’une pièce de théâtre de Jean-Luc Lagarce. Anne Dorval l’ayant jouée, elle l’a recommandée au réalisateur.

Soy Nero

Drame germano-franco-mexicain réalisé par Rafi Pitts, avec Johnny Ortiz, Rory Cochrane et Aml Ameen (1h57).

Le synopsis : « Nero a 19 ans, il a grandi aux États-Unis puis s’est fait déporter au Mexique. Étranger dans le pays de ses parents, il est décidé à repasser la frontière coûte que coûte. Il parvient enfin à retrouver son frère, Jesus, qui vit à Los Angeles. Pour échapper à la vie de misère à laquelle le condamne sa condition de clandestin, sa dernière chance pour devenir américain est de s’engager dans l’armée. Nero rejoint le front des green card soldiers.  »

Particularités ? À Ce film est issu d’une réflexion du réalisateur sur notre volonté d’appartenir à une nation, et sur les frontières (réelles ou non) qui nous en empêchent. Aux États-Unis il est possible pour les étrangers d’obtenir une green-card après 2 ans de service dans l’armée. Il a fallu 3 ans au réalisateur pour écrire le scénario. L’acteur principal est non-professionnel ; enfant, il a été membre d’un gang et a fait de la prison très tôt.

Rock’n roll… Of Corse!

Documentaire français réalisé par Lionel Guedj et Stéphane Bébert (1h30).

Le synopsis : « Le destin d’Henry Padovani, un jeune corse de 24 ans débarqué à Londres en décembre 1976, acteur et témoin d’une période où naissait un nouveau courant alternatif et révolutionnaire : le mouvement punk. Musicien et guitariste, il a traversé les années 80 comme une météorite tombée de nulle part, du groupe « The Police » qu’il fonde avec Stewart Copeland en janvier 1977 jusqu’à leurs retrouvailles sur scène 30 ans plus tard devant 80 000 personnes au Stade de France, des Clash aux Sex Pistols, des Who aux Pretenders, de REM qu’il signe à Zucchero qu’il manage. Avec tous, Henry a partagé un peu de leur musique et beaucoup de leur vie !  »

Particularités ? Ce documentaire étonnant nous apprend qu’un corse était dans The Police à la création du groupe. Il y est resté 1 an, puis est devenu manager. Parti pour 15 jours à Londres, Henry Padovani y est finalement resté 7 ans ! Ce docu était en sélection officielle au Festival de Cannes en 2010.

Ne tombez pas dans le piège, n’allez pas voir :

Blair Witch : À sa sortie en 1999, le Projet Blair Witch a révolutionné le monde des films d’horreur. Malgré des acteurs inconnus et un budget ultra-limité, ce pionnier du Found Footage a horrifié la planète, sans (presque) montrer une seule goutte de sang. Aujourd’hui, ce genre cinématographique est épuisé, sans inspiration, et Blair Witch le prouve dès la bande-annonce. La trame narrative est identique, et les atouts qui ont contribué au succès du Projet Blair Witch sont essorés sans finesse dans son remake… pathétique.

Et si vous l’avez loupé la semaine dernière :

War Dogs

Comédie dramatique américaine réalisée par Todd Phillips, avec Miles Teller, Jonah Hill et Ana de Armas (1h55).

Le synopsis : « Deux copains âgés d’une vingtaine d’années vivant à Miami Beach à l’époque de la guerre en Irak, profitent d’un dispositif méconnu du gouvernement fédéral, permettant à de petites entreprises de répondre à des appels d’offres de l’armée américaine. Si leurs débuts sont modestes, ils ne tardent pas à empocher de grosses sommes d’argent et à mener la grande vie. Mais les deux amis sont totalement dépassés par les événements lorsqu’ils décrochent un contrat de 300 millions de dollars destiné à armer les soldats afghans. Car, pour honorer leurs obligations, ils doivent entrer en contact avec des individus très peu recommandables… dont certains font partie du gouvernement américain…  »

Particularités ? Bon, on ne vous cache pas que vu le casting et le réalisateur (reconnu coupable d’avoir pondu la série des Very Bad Trip), War Dogs a failli devenir le film à éviter de la semaine… Sauf que, en plus de dépeindre la politique d’armement des USA durant le mandat Bush, War Dogs raconte l’histoire vraie d’Efraim Diveroli et David Packouz, deux jeunes entrepreneurs ayant largement profité de la guerre pour se remplir les poches. Ce n’est probablement pas le film de l’année, mais vu la pauvreté des sorties cette semaine, on ne va pas cracher dans la soupe !

Bonne(s) séance(s) et à la semaine prochaine ! Et pour relire notre sélection de la semaine dernière, c’est par ici !

Written by Paola Vavasseur

Rédac Chef, amoureuse (de culture, communication et voyages) et passionnée (par les choses innovantes, intelligentes & rigolotes) !