Les yeux et les oreilles grands ouverts, on vous donne la liste des films à voir au ciné chaque semaine… avant même de les avoir vu ! Cette sélection purement subjective se base rigoureusement sur nos perceptions des affiches, bandes annonces, critiques lues dans la presse, sur internet et toutes autres informations sur lesquelles nous sommes tombés, de façon plus ou moins inopinée.

À voir parmi les sorties ciné du mercredi 9 novembre 2016 :

Tu ne tueras point

Drame de guerre américain réalisé par Mel Gibson, avec Andrew Garfield, Vince Vaughn et teresa Palmer (2h11).

Le synopsis : « Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, Desmond, un jeune américain, s’est retrouvé confronté à un dilemme : comme n’importe lequel de ses compatriotes, il voulait servir son pays, mais la violence était incompatible avec ses croyances et ses principes moraux. Il s’opposait ne serait-ce qu’à tenir une arme et refusait d’autant plus de tuer. Il s’engagea tout de même dans l’infanterie comme médecin. Son refus d’infléchir ses convictions lui valut d’être rudement mené par ses camarades et sa hiérarchie, mais c’est armé de sa seule foi qu’il est entré dans l’enfer de la guerre pour en devenir l’un des plus grands héros. Lors de la bataille d’Okinawa sur l’imprenable falaise de Maeda, il a réussi à sauver des dizaines de vies seul sous le feu de l’ennemi, ramenant en sureté, du champ de bataille, un à un les soldats blessés. »

Particularités ? Cela faisait 10 ans que Mel Gilbson ne s’était pas retrouvé derrière la caméra. Ce film a eu une ovation de 10 minutes à a Mostra de Venise. Desmond Doss a vraiment existé et aurait sauvé environ 75 vies.

Les beaux jours d’Aranjuez

Drame franco-allemand réalisé par Wim Wenders, avec Reda Kateb, Sophie Semin et Jens Harzer (1h37).

Le synopsis : « Un beau jour d’été. Un jardin. Une terrasse. Une femme et un homme sous les arbres, avec un vent d’été doux. Au loin, dans la vaste plaine, la silhouette de Paris. Un dialogue commence, des questions et des réponses entre la femme et l’homme. Il s’agit d’expériences sexuelles, d’enfance, de souvenirs, de l’essence de l’été et de ce qui différencie les hommes et les femmes, la perspective féminine et la perception masculine. Derrière, dans la maison qui donne sur la terrasse, sur la femme et l’homme: l’écrivain, en train d’imaginer ce dialogue et de le taper à la machine. Ou est-ce l’inverse ? Seraient-ce les deux personnages, là dehors, qui lui racontent ce qu’il couche sur le papier: un ultime et long dialogue entre un homme et une femme ? »

Particularités ? Ce film, adaptation d’une pièce de théâtre de Peter Handke, a été entièrement tourné en huis clos, en français, et en 10 jours ! Il y a en revanche eu beaucoup de répétitions ! D’après le réalisateur il s’agit de son premier film qui soit totalement fidèle à ce qu’il souhaitait. Nick Cave fait une apparition dans le film.

Le client

Drame franco-iranien réalisé par Asghar Farhadi, avec Shahab Hosseini, Taraneh Alidoosti et babak Karimi (2h03).

Le synopsis : « Contraints de quitter leur appartement du centre de Téhéran en raison d’importants travaux menaçant l’immeuble, Emad et Rana emménagent dans un nouveau logement. Un incident en rapport avec l’ancienne locataire va bouleverser la vie du jeune couple.  »

Particularités ? Les principaux acteurs du film ont tous déjà joué plusieurs fois dans un film de Asghar Farhadi. Dans le film, le couple joue une pièce de théâtre : Mort d’un commis voyageur d’Arthus Miller. Ce film a reçu deux prix à Cannes : celui du meilleur scénario, ainsi que le prix d’interprétation masculine pour Shahab Hosseyni.

Ne tombez pas dans le piège, n’allez pas voir :

Ma famille t’adore déjà : Quand les Bronzés version 2016 rencontrent Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu ?, ça donne… ça ! Une belle comédie pleine de charme, fine, inoubliable. Un vrai plaisir pour les yeux et le bon goût. 

Et si vous l’avez loupé la semaine dernière :

Mademoiselle

Thriller sud-coréen réalisé par Park Chan-Wook, avec Kim Min-Hee, Kim Tae-Ri et Jung-Woo Ha (2h25).

Le synopsis : « Corée. Années 30, pendant la colonisation japonaise. Une jeune femme (Sookee) est engagée comme servante d’une riche japonaise (Hideko), vivant recluse dans un immense manoir sous la coupe d’un oncle tyrannique. Mais Sookee a un secret. Avec l’aide d’un escroc se faisant passer pour un comte japonais, ils ont d’autres plans pour Hideko… »

Particularités ? Le réalisateur d’Old Boy signe ici une adaptation du roman Du bout des doigts de Sarah Waters, qui se déroulait à Londres. Il est très différents de ses autres films : il s’agit selon lui d’une histoire d’amour et d’amitié, avec quand même, selon lui « un peu de violence, à la fin ».

Bonne(s) séance(s) et à la semaine prochaine ! Et pour relire notre sélection de la semaine dernière, c’est par ici !

Written by Paola Vavasseur

Rédac Chef, amoureuse (de culture, communication et voyages) et passionnée (par les choses innovantes, intelligentes & rigolotes) !