Les yeux et les oreilles grands ouverts, on vous donne la liste des films à voir au ciné chaque semaine… avant même de les avoir vu ! Cette sélection purement subjective se base rigoureusement sur nos perceptions des affiches, bandes annonces, critiques lues dans la presse, sur internet et toutes autres informations sur lesquelles nous sommes tombés, de façon plus ou moins inopinée.

À voir parmi les sorties ciné du mercredi 4 janvier 2017 :

Quelques minutes après minuit

Drame fantastique canado-américano-espagno-britannique réalisé par Juan Antonio Bayona, avec Lewis MacDougall, Sigourney Weaver et Felicity Jones (1h48).

Le synopsis : « Conor a de plus en plus de difficultés à faire face à la maladie de sa mère, à l’intimidation de ses camarades et à la fermeté de sa grand-mère. Chaque nuit, pour fuir son quotidien, il s’échappe dans un monde imaginaire peuplé de créatures extraordinaires. Mais c’est pourtant là qu’il va apprendre le courage, la valeur du chagrin et surtout affronter la vérité… »

Particularités ? Il s’agit de l’adaptation du roman éponyme de Patrick Ness, spécialisé dans la littérature pour enfants. Pour créer un monstre en utilisant le moins d’effets numériques possible, Juan Antonio Bayona s’est inspiré du King Kong de 1933 ! Le monstre a ainsi été créé en « dur » pendant environ 3 mois. Le scénario est sur la Black List 2013.

Nocturnal Animal

Thriller américain réalisé par Tom Ford, avec Amy Adams, Jake Gyllenhaal et Michael Shannon (1h57).

Le synopsis : « Susan Morrow, une galeriste d’art de Los Angeles, s’ennuie dans l’opulence de son existence, délaissée par son riche mari Hutton. Alors que ce dernier s’absente, encore une fois, en voyage d’affaires, Susan reçoit un colis inattendu : un manuscrit signé de son ex-mari Edward Sheffield dont elle est sans nouvelles depuis des années. Une note l’accompagne, enjoignant la jeune femme à le lire puis à le contacter lors de son passage en ville. Seule dans sa maison vide, elle entame la lecture de l’oeuvre qui lui est dédicacée.
Dans ce récit aussi violent que bouleversant, Edwards se met en scène dans le rôle de Tony Hastings, un père de famille aux prises avec un gang de voleurs de voiture ultraviolents, mené par l’imprévisible Ray Marcus.
Après lui avoir fait quitter la route, le gang l’abandonne impuissant sur le bas-côté, prenant sa famille en otage. Ce n’est qu’à l’aube qu’il parvient au commissariat le plus proche, où il est pris en charge par le taciturne officier Bobby Andes . Un lien fort va se créer entre les deux hommes, et lier leurs destins dans la poursuite des suspects, coupables d’avoir donné vie au pire des cauchemars de Tony.
Susan, émue par la plume de son ex-mari, ne peut s’empêcher de se remémorer les moments les plus intimes qu’ils ont partagés. Elle trouve une analogie entre le récit de fiction de son ex-mari et ses propres choix cachés derrière le vernis glacé de son existence. Au fur et à mesure de la progression du roman, la jeune femme y décèle une forme de vengeance, qui la pousse à réévaluer les décisions qui l’ont amenée à sa situation présente, et réveille une flamme qu’elle croyait perdue à jamais. »

Particularités ? Le réalisateur de ce film est bien Tom Ford, le styliste. Il s’agit de son second long-métrage après A Single Man. Ce film est l’adaptation libre du roman Tony and Susan écrit par Austin Wright. Toutes les scènes ont été tournées en Californie, y compris celle qui est censée être dans une rue de New York (il s’agit en fait de Los Angeles !).

Sam Was Here

Thriller franco-américain réalisé par Christophe Deroo, avec Rusty Joiner, Sigrid La Chapelle et Rhoda Pell (1h15).

Le synopsis : « 1998, au fin fond du désert Mojave, en Californie, un démarcheur fait du porte à porte dans le but de trouver de nouveaux clients, de village en village, en vain. Sa femme ne répond pas à ses appels, il ne rencontre personne et des événements étranges commencent à survenir. Seul, sans contact – hormis l’activité d’une radio locale – Sam est comme prisonnier du vide et isolé. Lorsque sa voiture tombe en panne, alors qu’un tueur rôde dans la région, il se retrouve traqué et sombre peu à peu dans la paranoïa face aux événements qu’il subit… »

Particularités ? Ce film 100% indépendant a été tourné en seulement 12 jours, en Californie. La bande-son est signée par le duo Christine. Il est malheureusement peu distribué en salles, mais a participé à de nombreux festivals, et a déjà reçu plusieurs récompenses et les honneurs de la presse spécialisée.

Ne tombez pas dans le piège, n’allez pas voir :

Mes trésors : Si on avait su que Jean Reno s’abaisserait à une comédie à peine digne d’être diffusée en prime-time sur NRJ12, on aurait encore mieux profité des Rivières Pourpres, du Grand Bleu, de Léon ou encore des Visiteurs !

Et si vous l’avez loupé la semaine dernière :

Le fondateur

Biopic américain réalisé par John Lee Hancock, avec Michael Keaton, Linda Cardellini et Patrick Wilson (1h55).

Le synopsis : « Dans les années 50, Ray Kroc rencontre les frères McDonald qui tiennent un restaurant de burgers en Californie. Bluffé par leur concept, Ray leur propose de franchiser la marque et va s’en emparer pour bâtir l’empire que l’on connaît aujourd’hui. »

Particularités ? Le rôle principal avait été proposé à Tom Hanks, qui l’a finalement refusé. En 1993 il était arrivé l’inverse : Michael Keaton avait laissé sa place pour le premier rôle de Philadelphia. Les frères Coen ont pendant quelques temps souhaité réaliser ce film, car ils adoraient le scénario, d’ailleurs présent sur la Blacklist de 2014. Les restaurants historiques ont du être recréés car les actuels ne correspondaient pas.

Bonne(s) séance(s) et à la semaine prochaine ! Et pour relire notre sélection de la semaine dernière, c’est par ici !

Written by Paola Vavasseur

Rédac Chef, amoureuse (de culture, communication et voyages) et passionnée (par les choses innovantes, intelligentes & rigolotes) !