Du 1er au 3 novembre le Pitchfork Music Festival se déroulait à La Villette, au sein de la mythique Grande Halle. Les concerts s’y sont enchaînés à la perfection pendant 3 jours. On y est allés le premier soir, on vous raconte !

Il faut dire qu’on est assez habitués à aller à La Villette pour des concerts, qui se déroulent habituellement au Trabendo ou au Zenith. Cette fois-ci même destination « Porte de Pantin » avec la ligne 5, mais c’est au cœur de l’immense Grande Halle de la Villette que s’installe, pour une année de plus, le Pitchfork Music Festival. C’est une première pour nous, et nous avons hâte de découvrir ça.

 

Et déjà, quel plaisir de vivre l’ambiance d’un festival en dehors de la période estivale ! L’espace est grand, avec des aménagements extérieurs, notamment pour manger, deux grandes scènes à l’intérieur, des bars un peu partout, l’espace « Klin d’œil » exposant des créateurs et, enfin, le Village Greenroom et ses cabanes.

 

Dès l’entrée (sans attente dans la queue !), le château gonflable Viceland pose l’ambiance du Pitchfork : on est là pour s’amuser. Malgré un peu d’attente aux guichets Cashless, tout le reste de l’organisation semble fluide, sans trop d’attente et avec des déplacements faciles entre les différents espaces du festival.

Le gros point fort vient également (et surtout) de la musique, avec une programmation efficace, mais aussi des enchainements de sets parfaits, dus aux deux scènes qui se répondent. Dès qu’un live termine, un autre commence à l’autre bout de la Grande Halle. Exit donc les attentes interminables, et les effets de « migration » d’une scène à l’autre étaient relativement mesurés. Mention spéciale également pour les mezzanines accessibles à tous, permettant de profiter des concerts avec un peu de hauteur, et de visibilité donc !

Et il en fallait de la visibilité pour profiter des nombreux concerts de cette édition 2018, entre la soul pop tendre et torturée de Yellow Days et la mélancolie électronique du génial (et complètement timbré !) John Maus. Les fans de la première heure d’Etienne Daho étaient également venus en nombre pour voir le Français, qui a électrisé la Grande Halle avant un final épique de Mac DeMarco, que vous pouvez d’ailleurs revoir juste en dessous ! Mais la grande surprise de ce Pitchfork était probablement le live brutal et étrange de The Voidz, porté par un Julian Casablancas plus fascinant que jamais !

Written by Paola Vavasseur

Rédac Chef, amoureuse (de culture, communication et voyages) et passionnée (par les choses innovantes, intelligentes & rigolotes) !