Le 11 février dernier, NRJ et So Music (de la Société Générale) investissaient l’Olympia avec le « NRJ MusicTour ». Pour l’occasion, 2800 fans et auditeurs de la radio ont été invités à passer une soirée délicieuse, au rythme des tubes de 6 artistes et groupes parmi les plus tendances du moment.

Présentés par Cauet, et diffusés en direct sur NRJ, les concerts se sont enchaînés à un rythme très appréciable pour le public : pas de retard, ni d’interruptions longues pour les changements de plateaux. Peu d’attente donc et des concerts de qualité, avec des artistes motivés et performants, comme on les aime. Petit bémol auquel on pouvait s’attendre vu le nombre d’artistes : des sets très courts, de 2 ou 3 chansons, un peu plus pour Stromae, dernier artiste à passer et star incontestée de la soirée.

Le premier à entrer sur scène est Thomas Azier, jeune Hollandais de 25 ans, installé à Berlin et ayant fait les premières parties de Woodkid et Stromae. Ses compositions sont électriques, et sa voix passant des graves aux aigus, notamment sur son tube Ghostcity, en font l’une des figures montantes de l’électro-pop. D’ailleurs, son premier album Hylas sort aujourd’hui (lundi 10 mars).

Thomas Azier ©Benoit Gisbert-Mora

C’est ensuite à Cris Cab de monter sur scène. Un peu moins à l’aise, Cris Cab ressemble à un adolescent qui fait sa première scène, faussement décontracté tout de jean vétu. Mais lorsque le son commence, on se rend compte qu’il a tout d’un futur grand. Mélodies entrainantes, chansons rythmées et voix proche de la perfection, on comprend vite pourquoi il est l’un des protégés de Pharell Williams.

Cris Cab ©Benoit Gisbert-Mora

Ben L’oncle soul débarque ensuite, détendu et visiblement heureux d’être là. Il a ainsi dévoilé au public trois titres issus de son nouvel album, ainsi que le désormais classique Soulman. Ben L’oncle Soul a été une belle surprise pour nous. Joie communicative, chorale gospel sur scène et musique qu’on croirait débarquée de la Nouvelle-Orléans ont été les ingrédients de cette représentation étonnante, qu’on gardera en mémoire !

Ben l'Oncle Soul ©Benoit Gisbert-Mora

Le groupe suivant ? Bastille, les anglais qui font fureur en ce moment avec leur pop-rock-indie novateur. Preuve en est, ils ont été élus « révélation de l’année » aux Brit Awards 2014 le 19 février dernier, où ils avaient été nominés pour 4 titres différents. Une prestation pleine de rythme avec un leader, Dan Smith qui combine chant, percussions et clavier !

Bastille ©Benoit Gisbert-Mora

La seule fille de la soirée a ensuite pris possession de la scène, telle une féline sensible et rageuse. Lorde, toute vétue de noir et avec ses longs cheveux bouclés a interprété certaines pistes de son album, dont la puissante Royals, élue meilleure chanson de l’année aux Grammy Awards. Peu bavarde mais très professionnelle, elle a réussi à faire entrer calmement le public dans son univers sombre et singulier.

Lorde ©Benoit Gisbert-Mora

Dernier artiste, et non des moindres : le tant attendu Stromae. Le belge adulé des français (mais pas que !), monte sur scène pour livrer un show fidèle à ce qu’on attend de lui. Stromae est bon dans sa musique, ses paroles, son look, ses interprétations, dans les médias, dans les clips… et aussi sur scène. Le public attend beaucoup de lui, et il en donne même plus. Chaque titre est une réelle performance, avec une mise en scène minimaliste et une interprétation parfaite. Seul bémol, parce qu’avec Stromae on est très exigeants : on aurait aimé voir certains de ses danseurs sur Papaoutai ! Le maestro (oui, on est géniaux en jeux de mots) termine le show avec son désormais incontournable Alors on danse, qui nous rappelle que son génie artistique était déjà là il y a 3 ans !

Stromae @Benoit Gisbert-Mora

 

 

Written by Paola Vavasseur

Rédac Chef, amoureuse (de culture, communication et voyages) et passionnée (par les choses innovantes, intelligentes & rigolotes) !