Les yeux et les oreilles grands ouverts, on vous donne la liste des films à voir chaque semaine… avant même que nous les ayons vus ! Cette sélection purement subjective se base rigoureusement sur nos perceptions des affiches, bandes annonces, critiques lues dans la presse, sur internet et toutes autres informations sur lesquelles nous sommes tombés, de façon plus ou moins inopinée.

À voir parmi les sorties cinéma du mercredi 17 septembre 2014 :

Sin City : J’ai tué pour elle

Thriller et film d’action américain, réalisé par Frank Miller et Robert Rodriguez, avec Eva Green, Josh Brolin et Jessica Alba (1h42).

Particularités ? Johnny Depp devait incarner l’un des rôles principaux, mais il a décliné à cause de son emploi du temps déjà trop chargé. 8 ans séparent ce film du premier Sin City. Le film a été tourné en 3D native. Il faut donc absolument le voir en 3D, le rendu des illustrations de Frank Miller y est tout simplement magnifique.

Le synopsis : «Dans une ville où la justice est impuissante, les plus désespérés réclament vengeance, et les criminels les plus impitoyables sont poursuivis par des milices.
Marv se demande comment il a fait pour échouer au milieu d’un tas de cadavres. Johnny, jeune joueur sûr de lui, débarque à Sin City et ose affronter la plus redoutable crapule de la ville, le sénateur Roark. Dwight McCarthy vit son ultime face-à-face avec Ava Lord, la femme de ses rêves, mais aussi de ses cauchemars. De son côté, Nancy Callahan est dévastée par le suicide de John Hartigan qui, par son geste, a cherché à la protéger. Enragée et brisée par le chagrin, elle n’aspire plus qu’à assouvir sa soif de vengeance. Elle pourra compter sur Marv…
Tous vont se retrouver au célèbre Kadie’s Club Pecos de Sin City…
»

Shirley, un voyage dans la peinture d’Edward Hopper

Drame autrichien, réalisé par Gustav Deutsch, avec Stéphanie Cumming, Christoph Bach et Florentin Groll (1h33).

Particularités ? Vous l’aurez compris, le films donne vie aux oeuvres peintes d’Edward Hopper. Son modèle ne s’appelait en réalité par Shirley, mais Joséphine, qui était sa propre femme. Les tableaux apparaissent dans leur ordre chronologique de réalisation.

Le synopsis : « Un hommage à la peinture d’Edward Hopper et à la vie quotidienne américaine des années 1930 aux années 1960, avec la mise en scène de treize de ses tableaux prenant vie et restituant le contexte social, politique et culturel de l’époque à travers le regard du personnage féminin, Shirley. Personnage directement inspiré de Joséphine son épouse, un modèle unique et froid. La vision d’une réalité ordinaire, sans concession. »

Mange tes morts – Tu ne diras point

Drame français réalisé par Jean-Charles Hue, avec Jason François, Michaël Dauber et Frédéric Dorkel (1h34).

Particularités ? Le film a été sélectionné cette année à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes. Les rôles sont interprétés par des gens du voyages, tous acteurs amateurs. Ainsi, il s’agit d’un savant mélange de réalité et de fiction. Et puis, vous vous en doutez sûrement, »Mange tes morts » est un insulte !

Le synopsis : « Jason Dorkel, 18 ans, appartient à la communauté des gens du voyage. Il s’apprête à célébrer son baptême chrétien alors que son demi-frère Fred revient après plusieurs années de prison. Ensemble, accompagnés de leur dernier frère, Mickael, un garçon impulsif et violent, les trois Dorkel partent en virée dans le monde des « gadjos » à la recherche d’une cargaison de cuivre.« 

Un homme très recherché 

Film d’espionnage et thriller américo-britannico-allemand, réalisé par Anton Corbijn avec Philip Seymour Hoffmann, Rachel McAdams et Grigoriy Dobrygin (2h02).

Particularités ? Il s’agit de l’adaptation du roman éponyme de John Le Carré. Il a été présenté en avant-première au festival de Sundance 2014, et en compétition au 40ème festival de Deauville.

Le synopsis : « Plus de dix ans après les attentats du 11 Septembre 2001, la ville de Hambourg a du mal à se remettre d’avoir abrité une importante cellule terroriste à l’origine des attaques contre le World Trade Center. Lorsqu’un immigré d’origine russo-tchétchène, ayant subi de terribles sévices, débarque dans la communauté musulmane de Hambourg pour récupérer la fortune mal acquise de son père, les services secrets allemands et américains sont en alerte. Une course contre la montre s’engage alors pour identifier cet homme très recherché : s’agit-il d’une victime ou d’un extrémiste aux intentions destructrices ?« 

 

Ne tombez pas dans le piège, n’allez pas voir :

Bon rétablissement !

Pourquoi ? Parce que Gérard Lanvin y joue un homme qui se plaint systématiquement, et que le film semble utiliser uniquement les vieilles ficelles et l’humour de gros péquenaud. Sans compter que ça a l’air creux, insipide, et qu’on n’a même pas réussi à regarder la bande annonce jusqu’à la fin. Tout est dit.

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Et si vous l’avez loupé la semaine dernière :

Les Recettes Du Bonheur

Comédie dramatique américaine, réalisée par Lasse Hallström, avec Helen Mirren, Om Puri, Manish Dayal et… Charlotte Lebon (2h03)

Particularités ? Il s’agit de l’adaptation au cinéma du roman éponyme de Richard C. Morais. C’est la première fois que Charlotte Lebon joue dans une production américaine, qui a d’ailleurs été tournée en France. L’auteur de la bande originale du film est A.R. Rahman, qui avait également fait la musique du célèbre film Slumdog Millionaire !

Le synopsis : «Hassan Kadam a un don inné pour la cuisine : il possède ce que l’on pourrait appeler « le goût absolu »… Après avoir quitté leur Inde natale, Hassan et sa famille, sous la conduite du père, s’installent dans le sud de la France, dans le paisible petit village de Saint-Antonin-Noble-Val. C’est l’endroit idéal pour vivre, et ils projettent bientôt d’y ouvrir un restaurant indien, la Maison Mumbai. Mais lorsque Madame Mallory, propriétaire hautaine et chef du célèbre restaurant étoilé au Michelin Le Saule Pleureur, entend parler du projet de la famille Kadam, c’est le début d’une guerre sans pitié. La cuisine indienne affronte la haute gastronomie française. Jusqu’à ce que la passion d’Hassan pour la grande cuisine française – et pour la charmante sous-chef Marguerite – se combine à son don pour orchestrer un festival de saveurs associant magnifiquement les deux cultures culinaires. Le charmant village baigne désormais dans des parfums débordants de vie que même l’inflexible Madame Mallory ne peut ignorer. Cette femme qui était autrefois la rivale d’Hassan finira par reconnaître son talent et le prendre sous son aile… »

Bonne séances et à la semaine prochaine !

Written by Paola Vavasseur

Rédac Chef, amoureuse (de culture, communication et voyages) et passionnée (par les choses innovantes, intelligentes & rigolotes) !