Les yeux et les oreilles grands ouverts, on vous donne la liste des films à voir chaque semaine… avant même que nous les ayons vus ! Cette sélection purement subjective se base rigoureusement sur nos perceptions des affiches, bandes annonces, critiques lues dans la presse, sur internet et toutes autres informations sur lesquelles nous sommes tombés, de façon plus ou moins inopinée.

À voir parmi les sorties cinéma du mercredi 25 mars 2015 :

Dear White People

Comédie américaine réalisée par Justin Simien, avec Tyler James Williams, Tessa Thompson et Kyle Gallner (1h48).

Particularités ? Ce film, tourné en 20 jours, notamment à l’Université de Minneapolis a remporté le Prix Spécial du jury dans la catégorie Meilleur Fiction Américaine au festival de Sundance 2014. Le financement s’est fait grâce à une campagne de crowdfunding.

Le synopsis : « La vie de quatre étudiants noirs dans l‘une des plus prestigieuses facultés américaines, où une soirée à la fois populaire et scandaleuse organisée par des étudiants blancs va créer la polémique. Dear White People est une comédie satirique sur comment être noir dans un monde de blancs.»

Voyage en Chine

Drame français réalisé par Zoltan Mayer, avec Yolande Moreau, Qu Jing Jing et Ling Dong Fu (1h36).

Particularités ? Le réalisateur, né dans une famille cosmopolite a beaucoup voyagé en Chine, et en a même appris la langue. Souhaitant absolument donner le rôle principal à Yolande Moreau, celui-ci a construit l’intégralité de son film autour de la personnalité de l’actrice avant même qu’elle ait confirmé sa participation.

Le synopsis : « Liliane part en Chine pour la première fois de sa vie afin de rapatrier le corps de son fils, mort dans un accident. Plongée dans cette culture si lointaine, ce voyage marqué par le deuil devient un véritable voyage initiatique.»

Paris of the North

Comédie dramatique islando-dano-française réalisée par Hafsteinn Gunnar Sigurõsson, avec Björn Thors, Helgi Björnsson et Nanna Kristin Magnúsdóttir (1h35).

Particularités ? Le film traite de la vie familiale et des liens que l’on y créé avec ses proches. Le petit village où se déroule le film existe réellement, et c’est justement pour lui qu’a été écrit le scénario du film.

Le synopsis : « Hugi, 31 ans, est remplaçant dans l’école d’un petit village islandais perdu au milieu de nulle part. Il assiste régulièrement à des réunions des Alcooliques Anonymes, apprend le portugais par internet et s’accommode d’une vie amoureuse plutôt terne. Son père Veigar, un aventurier de retour de Thaïlande, va venir bousculer une vie un peu trop tranquille.»

 

Ne tombez pas dans le piège, n’allez pas voir :

Cendrillon : Parce que la marraine ne chante pas « salagadou lamagicabou labidibabilibou ». Non mais !

Et si vous l’avez loupé la semaine dernière :

Big Eyes

Comédie dramatique et biopic américain réalisé par Tim Burton, avec Amy Adams, Christoph Waltz et Danny Huston (1h47).

Particularités ? 20 ans après Ed Wood, il s’agit du 2ème biopic de Tim Burton, dans un style totalement différent de ses autres films, et sans ses acteurs fétiches ! Il s’agit donc du biopic de Margaret Keane, dont le réalisateur collectionne les œuvres. L’artiste apparaît véritablement dans le film, dans une des scènes. Lana Del rey a écrit et composé 2 titres de la bande originale : Big Eyes et I Can Fly. Le budget est minuscule par rapport aux autres films de Tim Burton : 10 millions de dollars, contre, par exemple, 150 pour Dark Shadows ou même 200 millions pour Alice au Pays des Merveilles !

Le synopsis : « BIG EYES raconte la scandaleuse histoire vraie de l’une des plus grandes impostures de l’histoire de l’art. À la fin des années 50 et au début des années 60, le peintre Walter Keane a connu un succès phénoménal et révolutionné le commerce de l’art grâce à ses énigmatiques tableaux représentant des enfants malheureux aux yeux immenses. La surprenante et choquante vérité a cependant fini par éclater : ces toiles n’avaient pas été peintes par Walter mais par sa femme, Margaret. L’extraordinaire mensonge des Keane a réussi à duper le monde entier. Le film se concentre sur l’éveil artistique de Margaret, le succès phénoménal de ses tableaux et sa relation tumultueuse avec son mari, qui a connu la gloire en s’attribuant tout le mérite de son travail.»

Bonne(s) séance(s) et à la semaine prochaine !

Written by Paola Vavasseur

Rédac Chef, amoureuse (de culture, communication et voyages) et passionnée (par les choses innovantes, intelligentes & rigolotes) !