Sortie de la V4 de Moovit, l’appli qui fait du bien aux transports en commun.
L’entreprise n’a pas bonne presse. Et pour cause. Si je m’en tiens à mes petits soucis de parisienne, je bouffe chaque année plusieurs kilos de particules fines et, croyez-moi, mes Kleenex ne sont pas beaux à voir. Supprimer la source d’émission des particules fines ? « Pas possible ! L’entreprise Peuglot n’est pas d’accord.» me dit-on. Ah bon eh bien s’ils ne sont pas d’accord …
Ceci dit, dans une économie libérale où prévaut le droit à la « destruction créatrice », je crois qu’on ne gagne pas à nager à contre-courant, même chaussé de palmes de députés.
C’est ce qu’on constate avec le développement de solutions web dont la finalité technique – en dehors de celle de toucher le jackpot pour les fondateurs – est d’encourager un mode de vie plus social, plus écologique et dont le succès reflète l’ampleur de la demande sociétale à laquelle elles répondent.
Moovit se démarque à cet égard dans le domaine des transports et ceci devrait susciter l’intérêt des urbains en manque d’oxygène que nous sommes.
Agrégeant les informations (parcours, horaires, correspondances, etc.) des lignes des transports en commun (bus, métro, RER, etc.) cette startup israélo-américaine nous permet depuis trois ans de définir facilement nos déplacements multimodaux et nous motive dans ce cadre à laisser tomber le volant. 20 millions d’utilisateurs (dont 500 000 en France) dans plus de 600 villes du monde (dont 12 en France) : on peut parler d’un succès. #mortaudiesel
Moovit, toutefois, ne saurait se reposer sur ses lauriers et, avec sa V4, passe à la vitesse supérieure. Peuglot n’a qu’a bien se tenir !
Dans cette 4ème version, la startup renforce notamment la capacité des utilisateurs à faire remonter des informations (incidents, etc.) sur le fonctionnement des lignes de transport en temps réel. Alors qu’elle permettait déjà la planification d’un trajet a priori, l’application Moovit rend désormais possible sa modification en cours de route, en fonction d’informations actualisées tout au long du trajet.
Plus de : « Je viendrais bien en transports, chéri, mais je ne sais pas combien d’heures je vais encore mettre !!! »
Last but not least, en attendant la généralisation de l’accès au web dans les transports, le mode « hors connexion » de la V4 permet d’accéder aux recherches et aux trajets préenregistrés.
Vous développez un nouveau moteur diesel, vous dites ?
La technologie est morte. Vive la technologie !
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