Les yeux et les oreilles grands ouverts, on vous donne la liste des films à voir chaque semaine… avant même que nous les ayons vus ! Cette sélection purement subjective se base rigoureusement sur nos perceptions des affiches, bandes annonces, critiques lues dans la presse, sur internet et toutes autres informations sur lesquelles nous sommes tombés, de façon plus ou moins inopinée.

À voir parmi les sorties cinéma du mercredi 8 avril 2015 :

Lost River

Thriller fantastique américain réalisé par Ryan Gosling, avec Christina Hendricks, Saoirse Ronan et Iain De Caestecker (1h35).

Particularités ? L’action se déroule à Détroit, ville américaine aux allures de cité fantôme depuis la crise économique de 2008, mais qui était avant l’une des incarnation du rêve américain grâce à son industrie automobile et musicale. Ryan Gosling signe ici son premier film, dans lequel il n’a pas souhaité jouer, pour se concentrer sur la réalisation. Parmi le casting on retrouve le talentueux Reda Kateb.

Le synopsis : « Dans une ville qui se meurt, Billy, mère célibataire de deux enfants, est entraînée peu à peu dans les bas-fonds d’un monde sombre et macabre, pendant que Bones, son fils aîné, découvre une route secrète menant à une cité engloutie. Billy et son fils devront aller jusqu’au bout pour que leur famille s’en sorte. »

 

Dark Places

Thriller franco-américain réalisé par Gilles Paquet-Brenner avec Charlize Theron, Nicholas Hoult et Chloë Grace Moretz (1h53).

Particularités ? L’intrigue du film rappelle l’enfance dramatique de Charlize Theron : sa mère a tué son père, qui la battait. C’est la 5ème fois que le réalisateur Gilles Paquet-Brenner adapte un roman au cinéma. Ici c’est le roman de Gillian Flynn Dark Places. C’est ce même auteur qui avait inspiré Gone Girl avec son best-seller Les Apparences.

Le synopsis : « 1985. Libby Day a huit ans lorsqu’elle assiste au meurtre de sa mère et de ses sœurs dans la ferme familiale. Son témoignage accablant désigne son frère Ben, alors âgé de seize ans, comme le meurtrier. 30 ans plus tard, un groupe d’enquêteurs amateurs appelé le Kill Club convainc Libby de se replonger dans le souvenir de cette nuit cauchemardesque. De nouvelles vérités vont émerger, remettant en cause son témoignage clé dans la condamnation de son frère. »

L’astragale

Drame français réalisé par Brigitte Sy, avec Leïla Bekhti, Reda Kateb et Esther Garrel (1h37).

Particularités ? Le roman éponyme d’Albertine Sarrazin avait déjà été adapté au cinéma en 1969, avec Marlène Jobert dans le rôle principal. Les deux principaux sujets du film sont l’amour et le milieu carcéral. Les deux acteurs Leïla Bekhti et Reda Kateb étaient tous deux les premiers choix de la réalisatrice, et ils avaient déjà tourné ensemble dans Un Prophète de Jacques Audiard. Les deux enfants de Brigitte Sy jouent dans ce film : Louis Garrel et Esther Garrel.

Le synopsis : « Une nuit d’avril 1957. Albertine, 19 ans, saute du mur de la prison où elle purge une peine pour hold-up. Dans sa chute, elle se brise l’os du pied : l’astragale. Elle est secourue par Julien, repris de justice, qui l’emmène et la cache chez une amie à Paris. Pendant qu’il mène sa vie de malfrat en province, elle réapprend à marcher dans la capitale. Julien est arrêté et emprisonné. Seule et recherchée par la police, elle se prostitue pour survivre et, de planque en planque, de rencontre en rencontre, lutte au prix de toutes les audaces pour sa fragile liberté et pour supporter la douloureuse absence de Julien… »

Ne tombez pas dans le piège, n’allez pas voir :

Certains films qui sortent cette semaine ne nous paraissent pas terribles, mais ils n’ont pas l’air médiocres non plus !

Et si vous l’avez loupé la semaine dernière :

Journal d’une Femme de Chambre

Drame franco-belge réalisé par Benoît Jacquot, avec Léa Seydoux, Vincent Lindon et Clotilde Mollet (1h35).

Particularités ? C’est la 3ème adaptation du roman d’Octave Mirbeau ! L’histoire permet au réalisateur d’évoquer des sujets de société d’actualité comme l’esclavage salarial, la discrimination sexuelle ou encore l’antisémitisme. Le film est construit comme une suite de petites fables, des histoires courtes aboutissant chacune sur une morale. Les acteurs sont surtout des comédiens de théâtre, peu connus sur les écrans de cinéma.

Le synopsis : « Début du XXème siècle, en province. Très courtisée pour sa beauté, Célestine est une jeune femme de chambre nouvellement arrivée de Paris au service de la famille Lanlaire. Repoussant les avances de Monsieur, Célestine doit également faire face à la très stricte Madame Lanlaire qui régit la maison d’une main de fer. Elle y fait la rencontre de Joseph, l’énigmatique jardinier de la propriété, pour lequel elle éprouve une véritable fascination. »

Bonne(s) séance(s) et à la semaine prochaine !

Written by Paola Vavasseur

Rédac Chef, amoureuse (de culture, communication et voyages) et passionnée (par les choses innovantes, intelligentes & rigolotes) !