Les yeux et les oreilles grands ouverts, on vous donne la liste des films à voir chaque semaine… avant même que nous les ayons vus ! Cette sélection purement subjective se base rigoureusement sur nos perceptions des affiches, bandes annonces, critiques lues dans la presse, sur internet et toutes autres informations sur lesquelles nous sommes tombés, de façon plus ou moins inopinée.

À voir parmi les sorties cinéma du mercredi 4 novembre 2015 :

Dope

Comédie américaine réalisée par Rick Famuyiwa, avec Shameik Moore, Kiersey Clemons et Tony Revolori (1h43).

Le synopsis : « Malcolm, jeune geek fan de hip-hop des années 90 vit à Inglewood, un quartier chaud de Los Angeles. Avec ses deux amis Diggy et Jibs, ils jonglent entre musique, lycée et entretiens pour entrer à l’université. Une invitation à une soirée underground va entrainer Malcolm dans une aventure qui pourrait bien le faire passer du statut de « geek » à celui de mec cool, un « dope ». »

Particularités ? Ce film indépendant a été projeté à la quinzaine des réalisateurs à Cannes et a reçu le Prix du public au Festival de Deauville. Le réalisateur a passé son enfance dans un quartier défavorisé de Los Angeles puis ses études dans une grande université. Il s’est donc inspiré de sa vie pour ce film, jouant sur les clichés. Le rappeur A$sap Rocky y joue un rôle, ainsi que Zoë Kravitz (fille de Lenny) et Quincy Brown (beau-fils de P. Diddy). La BO est signée Pharrell Williams.

Le fils de Saul

Drame hongrois réalisé par Laszlo Nemes, avec Geza Röhrig, Levente Molnar et Urs Rechn (1h47).

Le synopsis : « Octobre 1944, Auschwitz-Birkenau. Saul Ausländer est membre du Sonderkommando, ce groupe de prisonniers juifs isolé du reste du camp et forcé d’assister les nazis dans leur plan d’extermination. Il travaille dans l’un des crématoriums quand il découvre le cadavre d’un garçon dans les traits duquel il reconnaît son fils. Alors que le Sonderkommando prépare une révolte, il décide d’accomplir l’impossible : sauver le corps de l’enfant des flammes et lui offrir une véritable sépulture. »

Particularités ? Le réalisateur du film a eu l’idée de ce sujet en lisant un livre de témoignages sur la Shoah. Les Sonderkommando sont un sujet encore trop méconnu de la Seconde Guerre Mondiale, dont le réalisateur veut parler car une partie de sa famille a été assassinée à Auschwitz. Ce film n’a pas été tourné en numérique mais en argentique. Géza Röhrig, qui interprète Saul, n’est pas un acteur mais un écrivain et poète hongrois rencontré par le réalisateur il y a quelques années.

The Mend

Comédie dramatique américaine réalisée par John Magary, avec Josh Lucas, Stephen Plunkett et Mickey Sumner (1h51).

Le synopsis : « Mat, vagabond trentenaire survolté, retrouve son petit frère, Alan. Alors que ce dernier mène une vie de couple paisible, son aîné profite d’un voyage romantique pour s’installer dans son appartement pendant son absence, accompagné par sa conquête du moment. Au retour d’Alan, le chaos règne et sa stabilité vole en éclats. »

Particularités ? Ce film se déroule en huis-clos dans un appartement qui n’est autre que celui du réalisateur ! Certains acteurs ont eu très peu de temps (2 jours) pour préparer leur rôle et les scènes à jouer.

Ne tombez pas dans le piège, n’allez pas voir :

Pour une fois j’ai pas envie d’être méchante. Profitez-en !

Et si vous l’avez loupé la semaine dernière :

The Lobster

Comédie dramatique greco-bratanno-néerlando-irlando-française réalisée par Yorgos Lanthimos, avec Colin Farrell, Rachel Weisz et Jessica Barden (1h58).

Le synopsis : « Dans un futur proche… Toute personne célibataire est arrêtée, transférée à l’Hôtel et a 45 jours pour trouver l’âme soeur. Passé ce délai, elle sera transformée en l’animal de son choix. Pour échapper à ce destin, un homme s’enfuit et rejoint dans les bois un groupe de résistants ; les Solitaires. »

Particularités ? Ce film a été tourné dans son ordre chronologique en Irlande, entièrement à la lumière naturelle pour les scènes de jour et les comédiens n’y sont pas maquillés ! Certains dialogues sont des improvisations. Un seul acteur est resté pendant toute la durée du tournage : Colin Farrell. L’acteur a d’ailleurs du prendre 20 kilos pour endosser son rôle. The Lobster a remporté le prix du Jury au Festival de Cannes 2015.

Bonne(s) séance(s) et à la semaine prochaine !

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Written by Paola Vavasseur

Rédac Chef, amoureuse (de culture, communication et voyages) et passionnée (par les choses innovantes, intelligentes & rigolotes) !