Les yeux et les oreilles grands ouverts, on vous donne la liste des films à voir au ciné chaque semaine… avant même que nous les ayons vus ! Cette sélection purement subjective se base rigoureusement sur nos perceptions des affiches, bandes annonces, critiques lues dans la presse, sur internet et toutes autres informations sur lesquelles nous sommes tombés, de façon plus ou moins inopinée.

À voir parmi les sorties ciné du mercredi 27 juillet 2016 :

La couleur de la victoire

Biopic germano-canadien réalisé par Stephen Hopkins, avec Stephan James, Jason Sudeikis et Eli Goree (1h58).

Le synopsis : « Dans les années 30, Jesse Owens, jeune afro-américain issu du milieu populaire, se prépare à concourir aux Jeux d’été de 1936 à Berlin. Cependant, alors qu’Owens lutte dans sa vie personnelle contre le racisme ambiant, les Etats-Unis ne sont pas encore certains de participer à ces Jeux, organisés en Allemagne nazie. Le débat est vif entre le président du Comité Olympique Jeremiah Mahoney et le grand industriel Avery Brundage. Pourtant, la détermination de Jesse à se lancer dans la compétition est intacte… »

Particularités ? Le tournage a eu lieu dans la région de Montréal et dans le Stade Olympique de Berlin où l’histoire s’est réellement déroulée en 1936. Les filles de l’athlète Jesse Owens ont participé au tournage, en donnant leur accord pour la réalisation et en apportant régulièrement des renseignements sur leur père. Il s’agit du premier film racontant cette histoire.

Guibord s’en va-t-en guerre 

Comédie canadienne réalisée par Philippe Falardeau, avec Patrick Huard, Irdens Exantus et Clémence Dufresne-Deslières (1h44).

Le synopsis : « Steve Guibord est un membre indépendant du Parlement Québec-Nord. Un coup du sort politique l’amène à effectuer seul un vote décisif : le Canada doit-il entrer en guerre avec le Moyen-Orient ? Sans expérience et sans équipe, mis à part son stagiaire Souverain, un étudiant haïtien en sciences politiques, ils embarquent alors tous deux pour une tournée politique qui les mettra sur le chemin de pacifistes, de miniers, de routiers et de groupes aborigènes… »

Particularités ? Patrick Huard, qui joue Steve Guibord, est un humoriste et acteur très connu au canada. Ce film a été tourné non pas à Montréal mais dans le nord du Québec, à plus de 500 km de là.

Comme des bêtes

Comédie d’animation américaine réalisée par Yarrow Cheney et Chris Renaud (1h27).

Le synopsis : « La vie secrète que mènent nos animaux domestiques une fois que nous les laissons seuls à la maison pour partir au travail ou à l’école. »

Particularités ? François Damiens fait partie des comédiens qui prêtent leurs voix dans la version française. L’un des réalisateurs, Chris Renaud, est l’un des créateurs des Minions ! Il aura fallu environ 3 ans et demi de minutieux travail pour réaliser ce film. Au cinéma, un court métrage avec les Minions est présenté avant le film !

Ne tombez pas dans le piège, n’allez pas voir :

Insaisissables 2 : Moi aussi j’ai un super tour de magie… tadadadaaaaam ! Et voilà, Insaisissable 2 a disparu des salles de cinéma ! Ne me remerciez pas, je fais ça souvent, et c’est pour votre bien !

Et si vous l’avez loupé la semaine dernière :

Colonia

Thriller historique franco-germano-luxembourgeois réalisé par Florian Gallenberger, avec Emma Watson, Daniel Brühl et Michael Nyqvist (1h50).

Le synopsis : « Chili, 1973. Le Général Pinochet s’empare du pouvoir par la force. Les opposants au coup d’État descendent dans la rue. Parmi les manifestants, un jeune couple, Daniel photographe et son ami Lena. Daniel est arrêté par la nouvelle police politique. Il est conduit dans un camp secret, caché dans un lieu reculé au sein d’une secte dirigée par un ancien nazi. Une prison dont personne n’est jamais sorti. Pour retrouver son amant, Lena va pourtant rentrer dans la Colonia Dignidad. »

Particularités ? Cette colonie agricole sectaire a réellement été fondée en 1961 au Chili, par des allemands, qui y enfermaient les opposants politiques de la dictature Pinochet. L’un de ses fondateur est Paul Schäfer, ancien nazi pédophile qui n’a finalement été arrêté qu’en 2005. La Colonia Dignidad n’a été fermée qu’en 1991…

Bonne(s) séance(s) et à la semaine prochaine ! Et pour relire notre sélection de la semaine dernière, c’est par ici !

Written by Paola Vavasseur

Rédac Chef, amoureuse (de culture, communication et voyages) et passionnée (par les choses innovantes, intelligentes & rigolotes) !