Retour sur le Wheels and Waves 2018 en Royal Enfield

Le Wheels and Waves 2018 s’est déroulé mi-juin avec, il faut bien l’avouer, une légère amertume pour les festivaliers qui ont dû, pour cause de météo, prendre leurs quartiers dans la (très) impersonnelle Halle d’Iraty. Le festival, qui comble de l’ironie, a échappé à la pluie tout le weekend, a néanmoins offert de beaux moments aux milliers participants venus de toute l’Europe.

Il faut dire que le Wheels & Waves s’est offert une belle réputation au fil des ans, en proposant une expérience globale à ses visiteurs, entre moto, surf, skate et musique. Il n’y avait qu’à se balader à Biarritz pour sentir l’ambiance assez particulière dans laquelle s’est plongée la cité balnéaire pendant les 4 journées du festival.

S’étirant jusqu’en Espagne, le W&W a également organisé des courses comme El Rollo à l’hippodrome de San Sebastian ou encore le Deus Swank Rally à Saint-Pée-sur-Nivelle, sans compter les nombreuses animations au sein du « Village », comme le très impressionnant Wall of Death d’Indian Motorcycle. On a également eu droit à quelques pépites musicales, comme les prometteurs Kongas ou encore les Montréalais de Double Date With Death.

Pour l’occasion, Royal Enfield nous a laissé une journée entière pour tester leur Custom Chrome 500, qui comme son nom l’indique, est une 500cm3 toute chromée, des garde-boues au réservoir. Et rien que pour ça, on peut dire qu’elle a du style ! Légère, maniable et avec une position confortable, elle attire les regards et convoitises des passionnés comme des curieux.

Testée en solo et en duo, nous avons sillonné les routes tortueuses du Pays Basque et l’expérience a été hyper agréable. Particulièrement docile, le monocylindre se faufile parfaitement en ville et se révèle agile en départementales et routes de campagne. Cependant, n’allez pas chercher la performance, elle n’est pas faite pour ça.

A l’instar de ses versions précédentes, la Chrome 500 s’apprécie dans la souplesse et les longues courbes, et franchement, le Pays Basque s’est y montré incroyablement adapté. On n’a qu’une seule envie : aller tester son charme brut en vadrouille en Inde ou en Mongolie !